‘’Chaud chaud’’, tels sont ses cris pour intéresser tous les potentiels clients qui passent devant sa table toute garnie. ‘’Gbozo’’, ‘’aller- retour’’, ‘’gbofroto’’, ‘’ gâteau au coco’’ toutes sortes de beignets de fa- rine sont classées dans son cassier tout vitré. On croirait qu’elle ne fait que cela comme activité principale, mais non. N’Goran Anne Marie, moins de 30 ans, est coiffeuse. Assise devant son atelier de coiffure, notre brave femme fait la navette entre sa table de
maman, elle par contre a suivi l’exem- ple de la grande sœur. Analphabète, la famille a vite fait de l’inscrire dans une école de coiffure, un métier qu’elle affectionnait depuis son en- fance. Mais, durant sa formation, elle ne manque pas d’apporter son aide à son aînée pour la confection de ses ga- lettes ‘’ avant d’aller à l’école de coif- fure, je tapais la farine de ma grande soeur’’explique-t-elle tout en étant prise d’un fou rire des souvenirs des moments de
on modèle lui cède son
certaines ont été motivées dans le choix des activités et la profession par
atelier de coiffure tout en lui laissant également son co