Au nombre de cinq, les dernières victimes de l’intoxication alimentaire survenue la semaine dernière à Nandalla, village situé à 42 km de Séguéla, sur l’axe menant à Mankono, ont été inhumées mardi au cimetière municipal de Séguéla.
Aux côtés de la communauté burkinabè frappée par le drame, les autorités administratives conduites par le secrétaire général 1 de la préfecture, Adolphe Zégbé-Kouamé, ont apporté le soutien de l’Etat ivoirien à la famille éplorée.
Après l’oraison funèbre dite par le vicaire de la paroisse Notre Dame de l’Assomption (NDA), le père Juste Tiémélé, le cortège s’est ébranlé aux environs de midi vers le cimetière où quatre tombes fraîchement creusées attendaient de recevoir les dépouilles mortelles, à savoir celles de deux hommes et de deux femmes dont une était enceinte au moment du décès.
Dans la nuit du 10 au 11 avril, les victimes que sont Sawadogo Marie, trois ans, Sawadogo Alima, quatre ans, Sawadogo Clarisse, 20 ans, Sawadogo Zouhougou et Sawadogo Tchiawento, 25 ans, ainsi que Sawadogo Adama, 27 ans, ont péri à la suite d’une intoxication alimentaire due à la consommation de la semoule de maïs communément appelée ‘’Kabato’’ accidentellement contaminée par des pesticides, rappelle-t-on.
Les enfants de cette famille, constituée de deux couples, celui du grand-frère Adama et de son benjamin Zouhougou, avaient été enterrés quelque temps après leur décès.
Seuls Sawadogo Louis, deux ans, et le chien de la famille ont survécu à l’hécatombe, le chat étant également passé de vie à trépas, note-t-on.
(AIP)
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