Côte d’Ivoire: L’objectif c’est le PDCI cap sur 2046 avec la reconquête du pouvoir en 2025

 

Restitution des synthèses des séminaires éclatés / Le vice-président Georges Ezaley, délégué PDCI Grand-Bassam1

La délégation PDCI-Rda de Grand-Bassam 1 et 2 (Bassam et Bonoua) vont recevoir les autres délégués de la zone de l’Est, samedi à Grand-Bassam, dans le cadre la restitution des synthèses des séminaires éclatés. Aussi, ces deux délégations ont-elles tenu une réunion, samedi 24 juillet 2021, à la résidence du délégué Ezaley à Grand-Bassam. A l’issue de la rencontre, Georges Philippe Ezaley, vice-président du PDCI, délégué Grand-Bassam 1, a bien voulu faire des précisions.

Vous recevez samedi la zone Est dans le cadre de la restitution des travaux des séminaires éclatés. Quel est le sentiment qui vous anime ?

 Ce n’est pas toujours qu’on a l’avantage de recevoir un sé­minaire aussi important que cette cérémonie de restitution. A la fois par le contenu de la cérémonie, parce qu’il s’agit des synthèses des séminaires éclatés, les réflexions pro­fondes des militants à la base, mais également la qualité du personnel politique qui va faire ce déplacement Et donc le contenu comme la qualité des personnes que nous al­lons recevoir. C’est un senti­ment de fierté que nous avons de recevoir tous nos frères et sœurs de la zone de l’Est. Donc, Bonoua et Bassam, c’est-à-dire le département qui a travaillé en symbiose, est content. Bassam a tou­jours été un point essentiel dans le cheminement du PDCI. La référence, c’est la marche des femmes. Donc, c’est un sentiment de fierté mais en même temps, une grande res­ponsabilité. Ça veut dire que nous avons le devoir de réus­sir l’accueil et les conditions de travail que nous réservons à nos amis délégués. Il ne faut pas non plus oublier que nous recevons une délégation de secrétaires exécutifs qui sont mis en mission pour cette oc­casion. Donc, on est content, on est heureux, mais en même temps, on mesure la responsabilité que nous avons de faire en sorte de réussir ce grand rendez-vous du PDCI qui est en fait la porte ouverte sur le PDCI de demain. Puisque c’est le PDCI cap sur 2046, mais avant d’arriver à 2046, le premier test important, c’est la reconquête du pouvoir d’Etat en 2025. Donc, Bassam et la délégation de Bonoua dirigée par le maire Jean Paul Améthier, doivent jouer effective­ment un rôle important dans cette démarche, dans cette projection du PDCI-Rda.

Vous recevez combien de délégués au total ?

Quarante, une quarantaine de délégués. A Bassam, il y a un délégué, à Bonoua, il y a un à Aboisso, ils sont quatre ou cinq, à Adiaké, il y en a deux, à Tiapoum, il y a un dé­légué. Vous voyez déjà que pour une région, on peut compter près d’une dizaine de délégués. On a plusieurs régions comme ça dans la zone Est.

En ce qui concerne Bas­sam et Bonoua, quels sont les militants qui peu­vent participer à cette rencontre ?

C’est une rencontre réservée aux délégués. Ils ont un porte- parole par département qui va remettre officiellement la syn­thèse par département. Mais comme c’est Bonoua et Bas­sam qui reçoivent, nous de­vons accueillir ceux qui arrivent, le minimum de mili­tants qui doivent être pré­sents, ce sont les secrétaires généraux de section. Il peut aussi avoir les présidents de jeunes, les présidentes des femmes. En ce qui concerne Bassam qui reçoit, au-delà des secrétaires de section, c’est d’abord les présidents de comité de base et les mili­tants. C’est par cascades. Mais la participation effective aux discussions, ce sont les délégués. Mais pour l’accueil, Il faut qu’on fasse une mobili­sation de nos premiers res­ponsables, secrétaires généraux de section, prési­dents de comités de base, Ufpdci, Jpdci.

Les synthèses de Bonoua et des Bassam ont été saluées par les militants. Pensez-vous que ces deux travaux vont effecti­vement contribuer pour la victoire du PDCI-Rda en 2025 ?

 Je n’en doute pas. En ce qui concerne Bassam, on a fait travailler les militants, section par section. On a 21 sections et chaque section a travaillé sur les 120 questions. Parfois même, c’est en moyenne 10 réponses par question. Donc, c’est plus de 1000 réponses qui ont été données au niveau de Bassam. A Bonoua, Ils ont travaillé par commissions. Là également, c’est un travail fouillé qui a été fait. Ils ont, eux aussi, répondu à toutes les questions. Quand on fait la synthèse des réponses qui ont été apportées par Bonoua comme par Bassam, on se re­trouve à près de 1050 ré­ponses. Donc, c’est un travail Important et c’était ça l’objectif : laisser la base s’exprimer et la base s’est exprimée. On a l’avis des militants de base de Bassam et de Bonoua. C’est la synthèse qui sera faite au niveau national qui permettra de voir quelles sont les ré­ponses qui sont les plus adé­quates, adaptées et qui méritent d’être retenues dans la synthèse au niveau natio­nal. Une synthèse finale, qui sera admise pour le colloque qui sera tait en octobre 2021. L’objectif étant de faire du PDCI, un parti qui demeure vi­vant, fort, un parti de dialogue, de rassemblement, un parti qui tout en se projetant pour ses 100 ans en 2046, marque des étapes importantes dans ce cheminement par rapport à 2025 où il faut reconquérir le pouvoir d’Etat.

Vous rassurez donc les militants que leurs propo­sitions iront là où il faut ?

Oui sinon le parti n’aurait pas organisé des missions pour venir à la base, récupérer des réponses. Ce n’est pas pour aller les mettre dans un tiroir. Comme Je l’ai dit, ce sont des missions officielles de secré­taires exécutifs qui vont faire le tour de toute la Côte d’ivoire le week-end prochain pour récupérer les synthèses dans les départements. C’est un exercice qui sera fait au ni­veau national parce qu’il y a des équipes qui vont travailler pour en sortir une synthèse nationale. Il y a des réponses très pertinentes qui méritent qu’on les mette en œuvre et puis il y a des réponses qui le sont moins, mais je ne doute pas que l’équipe qui sera chargée de faire cette syn­thèse nationale prendra en compte certaines de nos ré­ponses. Parce que c’est l’expression de la base, c’est ce qu’on souhait. Et puis, il faudrait que ces synthèses servent à d’autres travaux même au niveau local, on peut s’en servir pour voir com­ment améliorer la gouver­nance locale au niveau des sections, de la délégation et autres. Donc, il y a des choses qui seront nationales et il y a des choses qu’on pourra utiliser au plan local pour faire du PDCI, un parti fort.

Un mot à l’endroit des dé­légués qui viennent ?

 Je voudrais les rassurer. Grand Bassam est une ville qui sait accueillir. On va pren­dre des dispositions pour qu’ils soient accueillis comme il se doit. Et puis à nos mili­tants de Bonoua et de Bas­sam qui sont disponibles, même s’ils ne sont pas partie prenante directement dans les discussions, ils vont se mobi­liser pour être là pour accueil­lir dignement nos hôtes.

 

Interview réalisée par DIARRASOUBA SORY

Le Nouveau Réveil n°5820 du mercredi 28 Juillet 2021, Page 6