En Côte d’Ivoire, les hommages à la mort d’Aboudramane Sangaré se sont succédé tout le week-end. Le plus fidèle compagnon de route de l’ex-président Laurent Gbagbo s’est éteint des suites d’un cancer de la prostate à 72 ans samedi 3 novembre à Abidjan.
La classe politique ivoirienne a rendu hommage au baron du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo. La nouvelle de son décès a pris de court l’ensemble de la classe politique ivoirienne, qui semblait tout ignorer de la maladie d’Aboudramane Sangaré.
Le président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro a été le premier à rendre un hommage appuyé à celui que l’on surnommait « le gardien du temple ». Samedi, en fin d’après-midi, le PDCI a dépêché son secrétaire exécutif Maurice Kakou Guikahué à la résidence de Laurent Gbagbo pour présenter ses condoléances à la famille biologique et politique, et saluer la mémoire « d’un homme d’honneur demeuré fidèle à la ligne politique originelle du FPI ».
Depuis sa ville de Daoukro, le président du PDCI, Henri Konan Bédié, a lui-même pris sa plume pour s’incliner devant la mémoire de celui qu’il considère comme « un animateur de premier plan de la vie politique ivoirienne », tout en assurant que son parti sera présent à toutes les étapes du deuil.
Sur les réseaux sociaux, Pascal Affi N’Guessan, président de l’aile officielle du FPI dont s’était affranchi Aboudramane Sangaré, met de côté les divisions et déplore la perte de celui qui a été « de tous les combats pour l’avènement d’une démocratie pluraliste dans le pays ».
Mamadou Koulibaly, transfuge du FPI et ancien président de l’Assemblée nationale sous Gbagbo désormais chef du parti Lider, a également rendu hommage à son ancien collègue.
Enfin, dans un sobre communiqué, le parti présidentiel RDR, a adressé ses condoléances aux proches du baron de l’opposition.
RFI