(Agence Ecofin) – Le gouvernement ivoirien a adopté, le 6 mars 2019, un projet de loi imposant « pour les scrutins uninominaux ou de listes, un quota minimum de 30% de femmes sur le nombre total de candidats présentés pour les scrutins relatifs à l’élection des Députés, des Sénateurs, des Conseillers régionaux, des Conseillers de districts et des Conseillers municipaux ».
Selon le gouvernement ivoirien, ce projet de loi a été pris en application de la « Constitution de la 3e République » de Côte d’Ivoire, adopté par référendum le 1er novembre 2016. Ceci, en vue d’instituer des mesures en faveur d’une meilleure représentation de la femme à l’Assemblée Nationale et au Sénat ainsi que dans les Conseils régionaux, les Conseils de districts et les Conseils municipaux.
A cet effet, ce futur dispositif législatif accorde un financement public supplémentaire à tout parti ou groupement politique dont la liste atteint au moins 50% de femmes candidates lors de ces scrutins.
Notons par ailleurs que, ce projet de loi « fait obligation à toute liste de candidatures de respecter l’alternance des sexes de telle sorte que si deux candidatures du même sexe sont inscrites, la troisième soit de l’autre sexe, en vue de permettre à un plus grand nombre de femmes de participer activement à la vie politique de la nation ».
Zeinab Dosso (Stg)