Le partage, c’est sexy ! Et scientifiquement prouvé : les couples qui se répartissent le mieux les tâches ménagères accordent plus de temps à leur vie sexuelle.
Une toute nouvelle étude appelée « The Gendered Division of Housework and Couples’ Sexual Relationships : A Reexamination » (Division genrée des tâches ménagères et relations sexuelles des couples : le réexamen) vient d’être publiée par Journal of Marriage and Family. Elle stipule que les couples partageant équitablement les tâches ménagères accordent plus d’importance que les autres à leur vie sexuelle. Peut-être un piste pour inciter son/sa conjoint(e) à faire la vaisselle ou sortir les poubelles ce soir…
Ls résultats de cette étude s’inscrivent en totale contradiction avec une autre enquête datant d’à peine deux ans, publiée dans le New York Times Magazine, et selon laquelle les couples qui partagent le mieux le sale boulot feraient moins l’amour que ceux ancrés dans un schéma très traditionnel de la répartition des tâches ménagères. Pourquoi ? Il semblerait qu’en deux ans, la donne s’est totalement inversée – notamment parce que la première se basait sur des données des années 1980-1990… !
Les couples qui partagent les tâches font un peu plus l’amour
Selon les dernières données de la nouvelle étude, les couples égalitaires font l’amour 6,8 fois dans le mois, ce qui est 0,5 fois de plus que les couples conventionnels et deux fois plus que les couples ancrés dans la plus pure « tradition » de répartition des tâches (comprenez : madame à la cuisine et au ménage pendant que monsieur regarde la TV). Des résultats qui démontrent que l’égalitarisme dans le couple est devenu un idéal culturel. Il était temps !
Sharon Sassler, professeure de l’université de Cornell, explique ainsi les résultats de son étude : « Les couples contemporains qui adhèrent à une division plus égalitaire du travail sont les seuls couples dont la fréquence des rapports sexuels a augmenté par rapport à leurs homologues du passé. Les autres groupes – y compris ceux où la femme fait la plupart du boulot – ont vu la fréquence de leurs rapports sexuels décliner ».
Ces cinquante dernières années, amour rimait avec l’adage « les opposés s’attirent » : chaque partenaire spécialisé dans telle ou telle compétence, ressource ou émotion. Désormais, « l’amour se base sur des intérêts, activités et émotions en commun. Alors que la différence était la base du désir, l’égalité devient de plus en plus érotique », analyse l’historienne Stephanie Coontz. Selon elle, l’étude menée par Sassler met en avant des pouvoirs plus équitables entre hommes et femmes. Et si votre conjoint(e) traîne des pieds, foncez lui commander le Journal of Marriage and Family, il/elle devrait apprécier.
Source : grazia.fr