De la préférence du mois de Ramadan aux autres mois:

Louanges à Allah. Ce mois est préféré aux autres pour quatre raisons : Premièrement, il comprend la meilleure nuit de l’année, la nuit du Destin à propos de laquelle Allah le Très Haut a dit : «- Nous l’ avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la nuit d’ Al-Qadr. – Et qui te dira ce qu’ est la nuit d’ Al-Qadr? – La nuit d’ Al-Qadr est meilleure que mille mois. – Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l’ Esprit, par permission de leur Seigneur pour tout ordre. – Elle est paix et salut jusqu’à l’ apparition de l’ aube. » (Coran, 97 :1-5). La pratique cultuelle faite dans cette nuit est meilleure que les pratiques cultuelles faites dans mille autres mois.

Deuxièmement, c’est au cours de ce mois que le meilleur livre fut révélé au meilleur des prophètes (bénédiction et salut soient sur lui). A ce propos le Très Haut a dit : « (Ces jours sont) le mois de Ramadân au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement.» (Coran, 2 : 185) et : « – Nous l’ avons fait descendre en une nuit bénie, Nous sommes en vérité Celui qui avertit, – durant laquelle est décidé tout ordre sage, – c’ est là un commandement venant de Nous. C’ est Nous qui envoyons (les Messagers),» (Coran, 44 : 3-5). Dans al-Mu’djam al-Kabir, at-Tabarani a rapporté à la suite d’Ahmad d’après Wailah ibn alAsqu’a (P.A.a) que le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit :

« Les feuilles d’Ibrahim furent révélées durant la première nuit du Ramadan, et la Thora à la sixième nuit du mois et le Coran à la vingt quatrième » (hadith déclaré bon dans as-Silsila as-Sahihi, 1575). Troisièmement, les portes du paradis sont ouvertes pendant ce mois et les portes de l’enfer fermées et les démons enchaînés. D’après Abou Hourayra (P.A.a) le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « A l’arrivée du Ramadan, les portes du paradis sont ouvertes, celles de l’enfer fermées et les démons enchaînés » (cité par al-Boukhari et Mouslim).