A Korhogo, un étudiant en 2éme année bâtiment dans un établissement, nommé K.A.E., 35 ans, a été interpellé, samedi, pour meurtre de son frère cadet identifié sous les initiales de K.K.E. (28 ans, sans emploi) avant de découper son corps en deux pour le jeter dans un ravin jouxtant une carrière.
Selon les sources sécuritaires, un certain Koumassi Séverin Kouakou a alerté la police de la découverte du corps sans vie de son frère K.K.E. dans les ravins du côté de la carrière Dao Soukpafolo de Korhogo.
Informées du drame, les autorités locales dont un médecin légiste se sont rendues sur les lieux où une surprise macabre les attendait.
Sur place, les sapeurs-pompiers ont découvert deux gros paquets : un sac et un sachet noir. ‘’Ces paquets renfermaient les parties du corps de la victime. Les membres inférieurs du corps étaient dans le sachet noir, tandis que la tête, les membres supérieurs et le tronc étaient rangés dans le sac’’, rapportent ces sources.
Selon le récit du présumé meurtrier, K.A.E., la cohabitation avec son frère cadet était devenue insupportable en raison de son refus régulier de respecter le droit d’aînesse et de contribuer aux tâches ménagères de la maison, comme la vaisselle et autres corvées.
Suite à une dispute qui a éclaté dans la nuit du drame (2 heures du matin) entre les deux frères, l’étudiant a reçu un violent coup de poing au visage de la part de son cadet, le faisant vaciller. Pris de colère, il a saisi un pilon pour riposter, assommant ainsi son cadet avant de prendre une machette pour découper le corps de la victime en deux, séparant la partie inférieure du corps de la partie supérieure.
Au petit matin, l’étudiant-meurtrier a fait appel à un conducteur de tricycle, D.H. jeune malien de 18 ans, pour se débarrasser de ses ‘’objets pour le moins encombrants’’. Ignorant le contenu des paquets, le conducteur de tricycle a accepté la mission. Ayant découvert au moment du déchargement, la chair humaine, D.H. alerte, à son tour, les riverains qui neutralisent l’étudiant avant d’informer les autorités.
Sur instructions du Procureur de la République, près le Tribunal de première Instance de Korhogo, K.A.E. a été gardé à vue au commissariat de Police de la ville, pour meurtre et recel de cadavre.
Une perquisition a été effectuée à son domicile et a permis de saisir le pilon et la machette qu’il a utilisés pour commettre son forfait.
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