Sept personnes tuées, de nombreux blessés par balles blessés par balles et des maisons incendiées. C’est la conséquence d’une altercation entre des jeunes et des allogènes de la confrérie dozos, le dimanche 27 décembre, à Guezon, chef-lieu de préfecture, dans le département de Duékoué, région du Guémon, les faits. Le dimanche 2020. décembre 2020, une altercation entre des jeunes autochtones et des chasseurs traditionnels, communément appelés dozo, se soldé par confiscation du chapeau d’un des chefs de la confrérie des chasseurs traditionnels locaux. Après cette rixe, les autorités administratives, le commandant de la brigade de gendarmerie de Duékoué et la chefferie traditionnelle ont initié une médiation pour restaurer le calme. Cependant, contre toute attente, le dimanche 27 décembre 2020, des dozos conduits par Koné djakaridja, se rendent au domicile d’un des jeunes en vue de récupérer la coiffe de leur chef. Un affrontement s’en suit. Koné djakaridja est grièvement blessé et évacué à Yamoussoukro pour des soins. Mais succombe à ses blessures.
L’annonce de ce décès crée l’é-moi chez les dozos qui décident d’en découdre avec les jeunes autochtones. Les négociations menées par le commandant de la brigade de gendarmerie de Duékoué, la chefferie traditionnelle et de Diomandé Losseni, fils du village, n’ont pas réussi à calmer les ardeurs des chasseurs traditionnels. Le bilan est lourd. Des pertes en vie humaine et des dégâts matériels importants sont enregistrés. Les autorités préfectorales de Duékoué, Man et Guiglo se sont rendues sur place ou elles ont rencontré les responsables des deux communautés pour les apaiser et ramener le calme. Des actions sont en cours sous la houlette des autorités préfectorales et coutumières, pour le rétablissement paix. Le préfet du département de Duékoué, Ibrahima Cissé, à instaurer un couvre-feu de 18 heures à 5 heures du matin. Et ce, à compter de ce lundi 28 décembre jusqu’au 31 décembre 2020. Malgré le déploiement des forces de l’ordre, les populations ont commencé à fuir Guezon pour trouver refuge dans des villages voisins. Selon des renseignements recueillis sur le terrain, au cours de l’expédition punitive, il y a eu des échanges de tirs à la kalachnikov tant du côté des dozôs que du côté des jeunes guérés. A en croire notre source, le bilan n’est que provisoire, car beaucoup d’habitants apeurés sont encore cachés en brousse. il faut rappeler qu’une bagarre entre deux jeunes dans le village de Fengolo dans la commune de Duékoué le 24 décembre, avait fait un mort. En représailles, les parents de la victime avaient incendié le domicile de celui qui avait porté le coup fatal.
Lassina Fofana avec Frat-mat
L’expression, le 29 décembre 2020
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