Jamais dans la mémoire collective des ivoiriens, Dieu le mystique n’a été aussi présent. Tout commence après la débâcle en face de l’équipe de la Guinée Equatoriale. Les Ivoiriens n’en reviennent pas. Ils cherchent, cherchent. Finalement, ils trouvent 3 bouc-émissaires : le Président de la Fédération, l’entraineur GASSET et la vieille d’AKRADJO taxée de sorcière. Son habitation est détruite et incendiée.
Elle aurait avoué avoir été à la base de la défaite des éléphants. Des émissaires sont envoyés sur place pour régler le problème. Au plus vite, car le prochain match, c’était contre le champion en titre d’Afrique. Tout le monde a peur. Certains même avouent que c’est terminé pour les éléphants. Mais, la grande majorité se tourne vers Dieu. Ainsi, les chrétiens, les musulmans et les bossonistes se mettent assidument au travail dans les églises, les temples, les mosquées et les bois sacrés. Les joueurs eux-mêmes en font de même.
Ainsi, après la débâcle, le miracle se produisit : le Sénégal et le Mali passent à la trappe. Les ivoiriens et les éléphants jubilent. Mais à l’unanimité, ils sont convaincus que dans leur affaire ‘’Dieu EST DEDANS. ‘’ Comme si Dieu a été une seule fois absent dans leur vie. Si au départ, les ivoiriens et les éléphants ne pensaient qu’à la CAN et sa coupe, chemin faisant, ils ont découvert Dieu et sa puissance insoupçonnée. Ainsi, toutes obédiences confondues, les ivoiriens sont rentrés en communion totale, sans distinction aucune.
La plus belle Can, c’est la volonté des autorités. Mais, c’est devenu aussi et surtout la plus belle occasion de retrouvailles entre les ivoiriens de tout bord politique, de tout âge, de toutes conditions sociales et de toutes obédiences religieuses. La cerise sur le gâteau, serait que les éléphants prennent cette coupe de la CAN 2023. Dans tous les cas de figure, l’organisation de la Can 2023, comporte plusieurs leçons de vie. Nous y reviendrons In Cha Allah.
Par Fatim Djamila, Islaminfo