Quand on parle d’Islam de France on peut sourire et même rire sans complexe, en effet on ne sait plus sur quel pied danser lorsque l’on entend cette expression presque décalée voire inappropriée.
Les faits sont là et nombreux dans l’histoire de la Cinquième République et notamment au regard du dernier épisode qui met en scène le gouvernement français et La Ligue Islamique Mondiale.
La tenue mardi 17 septembre à Paris d’une « conférence internationale pour la paix et la solidarité », co-organisée par la Ligue Islamique Mondiale (LIM).
Coucou c’est de l’Islam dont il est question
Emmanuel Macron et Edouard Philippe étaient annoncés au programme de cette conférence.
Cependant l’Elysée a démenti dans la soirée du 9 septembre toute participation présidentielle.
L’ex-ministre saoudien de la Justice, Mohammed Al-Issa, secrétaire général de la LIM depuis 2016, et Ghaleb Bencheikh, président de la Fondation de l’islam de France (FIF), co-organisateurs, ont prévu de réunir mardi au Palais Brongniart plusieurs responsables religieux français.
Des sommités d’autres religions de France au taquet
Sont notamment annoncés lors de l’événement parisien le grand rabbin de France, Haïm Korsia, le président de la Fédération protestante de France, François Clavairoly, l’archevêque émérite de Lille, Mgr Gérard Defois, l’imam de la mosquée de Bordeaux, Tareq Oubrou, ou encore le président de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France, Mgr Emmanuel.
L’Observatoire de lutte contre l’islamophobie, instance liée au CFCM, a fait part jeudi de son « étonnement », dans un communiqué. Son président, Abdallah Zekri, délégué général du CFCM, y regrette une « marginalisation des instances officielles, représentatives du culte musulman » français.
Vendredi, le président par intérim du CFCM, Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris, est venu le soutenir, affirmant dans un texte : « L’instrumentalisation du dialogue inter-religieux dans notre pays par des organisations étrangères est un fait assez grave pour le dénoncer ».
On retrouve là les ingérences persistantes et tenaces de certaines institutions qui à priori représentent les musulmans de France.
En quoi sont-elles représentatives des français musulmans ?
Des institutions qui sont quasi-absentes et qui ne se prononcent pas sur le quotidien des musulmans de France et de Navarre. Que ce soit sur les questions du halal dans sa globalité, sur le marché du Hajj, sur les actes et les crimes perpétués contre celles et ceux qu’ils sont censés représenter …
Allo l’Elysée ? Ici les musulmans de « La France »
Il serait temps que la lumière soit établie sur ce dossier des « représentants des musulmans de France » afin que les responsables gouvernementaux ne puissent plus indéfiniment jongler sur la question de l’Islam « EN » France et puissent une fois pour toute avoir une position ferme et définitive sur les relations internationales avec les pays musulmans du monde entier.
Pour finir on peut également déplorer « la couverture médiatique » à deux vitesses au regard de l’intérêt qui est porté aux dignitaires religieux musulmans qui se déplacent en France, et comparer à juste titre la couverture médiatique dont bénéficie Le Pape lors de ses déplacements aux Emirats ou dans d’autres pays musulmans.