Au moins 20 personnes ont été tuées et une cinquantaine blessées dans l’explosion, dans la nuit de dimanche à lundi au Caire, d’une voiture chargée d’explosifs qui a percuté des véhicules. Le président égyptien parle d’un acte « terroriste ».
Les autorités égyptiennes ont dans un premier temps expliqué que l’explosion était la conséquence d’un accident de la circulation. Une voiture roulant en grande vitesse et en sens inverse devant l’Institut national du cancer, sur la corniche du Nil, a percuté à l’aube trois voitures. Le choc a alors provoqué une énorme explosion.
Mais le ministère de l’Intérieur a précisé dans la journée que la voiture accidentée transportait des explosifs et devait servir à une « opération terroriste » ailleurs préparée par le groupe armé Hasm, considéré par les autorités comme proches des Frères musulmans.
Abdel Fattah al-Sissi a présenté sur les réseaux sociaux ses condoléances « au peuple égyptien et aux familles des martyrs tués dans le lâche incident d’origine terroriste ».
Selon le ministère de la Santé, l’explosion a fait 20 morts et une cinquantaine de blessés. Khaled Megahed, un responsable au ministère de la Santé, a déclaré lors d’une conférence de presse que « trois ou quatre blessés sont dans un état critique dans l’unité de soins intensifs avec plusieurs cas de brûlures. »
Les réseaux sociaux ont publié des images de voitures calcinées et des personnes évacuées vers les hôpitaux. Le procureur général a ordonné une enquête.
En mai dernier, douze membres présumés du groupe armé Hasm, apparu en 2016, ont été tués par les forces de sécurité égyptiennes au lendemain d’une attaque à l’engin explosif artisanal contre un car de touristes qui a fait douze blessés dans le secteur des pyramides de Gizeh.
RFI avec agences