Celle-ci révèle que parmi les immigrés âgés de 15 à 65 ans, 27% ont un diplôme équivalent à bac + 2 ou plus.
Un niveau de diplôme qui a « augmenté depuis une trentaine d’années ».
Ainsi, 33 % de ceux qui sont arrivés en France après 1998 ont un diplôme de l’enseignement supérieur, contre 21 % de ceux arrivés avant cette date.
En conséquence, 36% des immigrés estiment qu’ils étaient trop qualifiés lors de leur premier emploi en France, contre seulement 17% des personnes non immigrées.
L’institut de la statistique souligne que la « nécessité de travailler rapidement » peut conduire les immigrés à « accepter des emplois dans lesquels ils ont le sentiment d’être surqualifiés ».
Les chiffres montrent que seulement 7% des immigrés exerçaient pour leur premier emploi après l’arrivée en France un poste de cadre, 5% une profession intermédiaire, 58% un poste d’employé et 27% d’ouvrier.
Parmi les immigrés, ce sentiment de surqualification est « significativement plus élevé » pour les personnes qui « ne parlaient pas ou peu français » au moment de leur premier emploi.
Mais les auteurs du rapport estiment que « la facilité pour obtenir un premier emploi est globalement peu liée à la maîtrise de la langue » puisque si 56% des immigrés ne parlaient pas français à leur arrivée, ils étaient ensuite 43% à ne pas connaître la langue au moment de travailler.
Autre constat, les immigrés demanderaient la nationalité française surtout pour des raisons d’ordre professionnel. 45% ont déclaré l’avoir fait pour trouver plus facilement un emploi. Pourtant, beaucoup estiment que cela n’avait finalement pas eu tant d’impact.
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