Enseignement : la purification dans l’Islam

Dieu est Pur, ses créatures aussi doivent l’être. C’est la raison pour laquelle l’on doit se débarrasser de toute impureté. Mais comment s’y prendre ? , on vous situe dans cet article…,

Il existe deux types de purification rituelle : la purification du hadath (le hadath renvoie à l’émission des substances normalement émises par l’anus, l’urètre ou le vagin) et la purification du khabath (le khabath renvoie aux matières légalement impures (najaasaat) (ci-après appelées « impuretés ») qui invalident la salat du fidèle si elles se trouvent sur son corps, sur ses vêtements ou sur la surface sur laquelle il prie. Il est donc obligatoire de les purifier avec de l’eau avant de pouvoir prier).

Ces deux types de purification ne sauraient être valides qu’au moyen d’une eau pure et purifiante dont la couleur, le goût et l’odeur n’ont pas été altérés par une substance généralement absente de l’eau, telle l’huile, le beurre clarifié ou toute autre forme de gras animal, le suint, (le terme arabe « wadhah » que nous rendons ici par « suint » dénote les résidus d’urine ou d’excréments présents dans le pelage ou la laine des animaux d’élevage comme les chèvres et les moutons). Le savon, le suif ou toute autre substance semblable. Il n’y a toutefois aucun mal à ce que l’eau soit mélangée avec de la terre ou de la boue ou [que ses attributs aient été transformés par le sol des marais salés ou par de la mousse aquatique ou par toute autre chose semblable.

La purification du khabath…,

Si on est certain de l’endroit souillé par une impureté, on n’a qu’à laver cet endroit. Si toutefois on a des doutes au sujet de l’emplacement de l’impureté, on doit laver le vêtement au complet.
Celui qui n’est pas certain si une impureté l’a bel et bien atteint doit seulement asperger l’endroit soupçonné d’un peu d’eau. Si, par contre, il a été atteint par une substance dont il doute de la pureté, il n’est pas tenu de recourir à l’aspersion.

Celui qui se souvient de la présence d’une impureté pendant sa salaat doit rompre cette dernière sauf s’il craint d’en manquer l’heure prescrite.
Celui qui se souvient de la présence d’une impureté alors qu’il a déjà prononcé le salut final (salaam) Le salaam est le fait de dire « as-salaamu ‘alaykum » (que la paix soit avec vous) pour clore la salaat.) refera cette dernière pendant son heure prescrite seulement.

Ahmed Touré