Malgré la crise qui frappe actuellement la Turquie après l’annonce par Washington d’une augmentation drastique des taxes douanières sur l’aluminium et l’acier turcs, la Turquie ne plie pas.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan se montreplus que jamais déterminé à faire de la Turquie, un pays ouvert au monde extérieur.
Grâce au nouvel aéroport, qui sera inauguré le 29 octobre prochain, Erdogan souhaite faire de ce projet un symbole de puissance économique.
L’aéroport accueillera à terme plus de 200 millions de passagers par an et desservira plus de 350 destinations dans le monde. Grâce à ses 76.5 millions de mètres carrés, ses 4 terminaux, ses 6 pistes d’atterrissage, sa tour de contrôle de 100 mètres de hauteur en forme de tulipe, il deviendra le plus grand aéroport du monde et générera quelques 225.000 emplois directs et indirects. Il contribuera à hauteur de 5 % au PIB du pays.
Il va permettre à la compagnie nationale Turkish Airlines de poursuivre sa croissance, en lui donnant ainsi les moyens de concurrencer les compagnies du Golfe.
Recep Tayyip Erdogan lance un signal fort au monde et en particulier à ses nombreux détracteurs dont les Etats-Unis. Lors d’un discours devant les dirigeants de son parti, il a déclaré : « Nous allons continuer à produire, à accroître le volume des exportations, à développer l’emploi et poursuivre notre croissance record. Si vous nous attaquez avec vos dollars, nous poursuivrons notre chemin par d’autres moyens . »