La Californie est en proie au plus grand incendie de son histoire récente. Le « Mendocino Complex », c’est son nom, a déjà dépassé en superficie détruite l’incendie « Thomas », qui avait sévi dans le même Etat en décembre dernier. Ce à quoi s’ajoutent deux autres incendies, « Carr » et « Ferguson », qui sévissent depuis fin juillet. Cette nouvelle série d’incendies pourrait une fois de plus se solder par des centaines de millions de dollars de pertes. Une situation à laquelle la Californie devrait être confrontée de plus en plus en souvent à l’avenir.
L’incendie « Thomas » a coûté aux assurances 1,8 milliard de dollars. A distinguer des interventions des pompiers qui ont été estimées pendant cette période à 177 millions de dollars. Ces données fournies par l’Université de Californie de Santa Barbara pourraient donc être dépassées par cette nouvelle série d’incendies qui frappe la même région.
Il n’a suffi en effet que de quelques jours pour que le « Mondocino Complex » dépasse dans le classement des sinistres l’incendie « Thomas ». A ce stade, le feu a déjà ravagé près de 118 000 hectares, et il continue de croître.
Selon la direction de CallFire, le service californien qui lutte contre les incendies, c’est la modification du climat qui conduit à ces feux de plus en plus destructeurs. Les experts le confirment, la Californie a un climat très variable : humide en hiver et très sec en été.
Les sécheresses, à l’origine des feux de forêt, sont des catastrophes récurrentes dans cette région. Le problème, c’est qu’elles sont devenues beaucoup plus fréquentes que par le passé. Et le changement climatique, favorisant les sécheresses, est devenu un facteur aggravant.
RFI