FACE À L’ÉPREUVE DE L’HOMOSEXUALITÉ

L’imam Amadou Dosso met en garde contre l’homosexualité

« À force d’être tolérant, on tue la tolérance et la démocratie », d’après une fameuse déclaration. Notre monde est tellement dominé par des débauches que l’on évoque assez souvent le concept de la liberté pour chacun à vivre comme il l’entend. Cela amène certains à opter pour entre autres vices l’homosexualité. Dès lors fait-il combattre ce phénomène ou le légitimer ? Quel en est l’avis des religieux ou de la religion ? Les détails avec l’imam Amadou Dosso

L’homosexualité est le fait d’avoir des relations sexuelles avec un partenaire de même sexe (homme avec homme ou femme avec femme). Face à ce phénomène et quelle que soit la religion, traditionnelle ou révélée auquelle nous appartenons, nous avons le même souci : celui de la relève familiale. Zakarie suppliat Dieu en disant : « Je crains le comportement de mes héritiers, après moi. Et ma propre femme est stérile. Accorde-moi, de Ta part, un descendant, qui hérite de moi et hérite de la famille de Jacob. Et fais qu’il Te soit agréable, ô mon Seigneur ! » s19v5, 6.
Les promoteurs de l’homosexualité veulent nous faire croire qu’il s’agit des droits de l’homme. En le mettant dans une enveloppe de modernité, ils l’entourent d’artifices, pour le rendre plus attrayant. Et les médias sont utilisés pour le rendre Banal. Malcom x disait : « Les médias sont les entités les plus puissantes sur terre. Ils ont le pouvoir de rendre les innocents coupables et de faire des coupables des innocents. Et c’est ça le pouvoir parce qu’ils contrôlent l’esprit des masses ». Il y a eu du bruit sur un projet de loi controversé. Mais les jours qui ont suivis, nous avons observé un ballet d’homosexuels sur les plateaux de chaînes nationales. Dans quels objectifs ? Peut-être pour mieux contrôler l’esprit des masses, afin que ça devienne un fait banal, ou préparer les esprits à faire passer la pilule… Certains diraient que le religieux n’a pas d’avis à donner, quand la république doit décider. OK, qu’à cela ne tienne, n’en demeure que les conséquences n’attendent la résurrection. Mais il est aussi important de savoir que derrière ce tableau reluisant de liberté sexuelle qu’on nous montre, se cache beaucoup de douleurs et de regrets. Parfois même des suicides. L’année dernière, j’avais perdu de vue, une de mes connaissances. Renseignements pris, on me fait savoir qu’il est mort d’une infection qui a détruit sa colonne vertébrale. En effet il était homosexuel, sans que personne ne le sache. Quoi qu’on peut vivre avec des gens sans les connaître véritablement. Il s’est trouvé qu’il a eu des rapports avec un touriste, qui lui a bousillé le rectum. Cela a engendré une infection qui a détruit sa colonne vertébrale ainsi que certains organes vitaux. Cette conséquence des rapports anaux, est le cas de beaucoup de jeunes qui meurent loin des regards et parfois dans l’ignorance totale des parents, car le plus souvent, ils préfèrent se plaindre des douleurs de ventre. Il paraît qu’il y a certaines cliniques qui se sont spécialisées à réparer les anus, à condition d’avoir aussi les moyens.
J’ai écouté une note vocale dans laquelle un jeune homme disait qu’il n’avait pas d’argent pour faire plaisir à sa copine en ce mois de décembre. Il a demandé de l’aide à un grand frère du quartier, qui a son tour, lui propose une sodomie. Son ami lui répond en disant : « Comment penses tu que nous autres arrivons à faire des cadeaux aux nôtres ? Et n’approchez point la fornication. En vérité, c’est une turpitude et quel mauvais chemin » s17v32. Il es vrai qu’il ne faut pas généraliser cela à tous les jeunes, car certains savent faire honneur. Alors que faire pour cette franche de la jeunesse qui a perdu le sens du travail et l’honneur. Si la jeunesse est le reflet de l’avenir d’une nation, quel avenir se profile à l’horizon pour notre pays sous développé, si des bras valides n’auront de soucis que d’accrocher des sacs à mains de femmes. Ou des hommes qui préfèrent défier les femmes dans la démarche féminine, ainsi que les gestes, plutôt que de répondre au défi de la procréation et l’éducation pouvant assurer fièrement la relève. On nous dira que chacun construit son avenir. Mais Est-ce un péché d’avoir souhaité l’avènement d’un enfant dans la famille ? C’est à juste titre que le Messager dit : « La malédiction de Dieu pourrait s’abattre sur les hommes qui veulent ressembler aux femmes et aux femmes qui veulent ressembler aux hommes. » La malédiction n’est pas forcément un châtiment venant du ciel, comme décrit dans les livres saints, sinon Dieu aurait tout simplement écroulé la dalle sur la tête de ceux qui lui désobéissent. Mais ce n’est pas le cas. Si nous sommes trop tolérant, pour paraître des parents modernes, c’est nous qui souffrirons de l’absence de perspectives et de continuité familiale. Nous n’aurons pas, ce que nous sommes pour nos familles aujourd’hui. L’homosexualité est juste un acte égoïste, qui se limite à exister, sans transmettre la vie ou à utiliser nos enfants comme des consommables. Laisser faire sans essayer de rattraper ce qui est possible, au nom de la tolérance et l’orientation sexuelle, l’on est à se demander où sommes nous par rapport à ce verset : « Ô, vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles » s66v6. Si nos enfants sont les cadeaux les plus précieux venant de la providence, allons nous laisser des gens extérieurs, modifier le sens de la famille, sans rien faire ? Trop de tolérance tue la tolérance et fini par faire perdre l’essentiel de la vie.
L’écrivain russe Fiodor Dostoïevski dit : « La tolérance atteindra un tel niveau que les personnes intelligentes seront interdites de toute réflexion afin de ne pas offenser les imbéciles ». L’imbécile est celui qui est dépourvu d’intelligence. Or l’enfant a une intelligence émotionnelle et non une intelligence des enjeux du futur. Et le parent comme l’intelligent. C’est d’ailleurs pour cela que le parent se charge de le scolariser. Si nous décidons qu’il s’instruise, nous devons aussi lui apprendre l’importance d’une bonne orientation sexuelle dans un monde si diversifié. Il faut arrêter les tabous de fausses pudeur et parler aux enfants. Ils savent déjà tout, sur internet et ils ont besoin de nos orientations afin qu’ils fassent le tri. N’acceptons pas que d’autres personnes se chargent uniquement de leur parler de sexualité, car en jouant les enseignements, ils n’hésiterons à profiter des proies faciles. Le Messager dit : « Le “dayous” ne rentrera pas aux paradis ». Le dayous, c’est l’homme trop parfait qui tolère tout. Le paradis n’est pas d’abord celui du ciel, c’est aussi la joie de fêter les baptêmes de ses petits enfants et de les voir venir nous rendre visite. Or, si l’enfant choisit l’homosexualité, nous serons privés de ce bonheur. Et le pire, si cette orientation est encadrée juridiquement, alors aucun parent n’aura encore les moyens de faire revenir l’enfant perdu. Car on parlera maintenant de droit. Les croyants ont un rôle, dans un pays même laïc. C’est de taire leurs divergences, pour faire face à certaines choses. « Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres ; ils commandent le convenable, interdisent le blâmable » s9v71. Le blâmable est ce qui porte préjudice à la société. Et les croyants doivent s’activer pour interpeller, mais aussi pour harmoniser les discours sur l’éducation. Car aucune communauté ne peut réussir toute seule, face à un fléau.
Il faut faut donc anticiper l’éducation comme nous le conseille le Messager : « Apprenez la prière à vos enfants des l’âge de 7 ans et soyez rigoureux avec eux a l’âge de 10ans en cas de négligence, puis séparez leurs couchettes ». Ces étapes sont les périodes où l’on doit donner un contenu aux enfants. Si nous n’y mettons rien, ils vont se contenter de ce que la curiosité va leur offrir. Le courage de découvrir sa sexualité commence à 14 ans et après ça peut se compliquer. Les promoteurs de l’homosexualité s’attaquent aux enfants à partir de 14 ans en proposant de l’argent, des gadgets ou en leur faisant des promesses. Jusqu’à 35 ans, le sujet se rend compte qu’il a fait un choix inutile et illusoire. Et parfois c’est trop tard, son corps est endommagé.
Ne désespérons pas et continuons à prier tout en parlant aux enfants. Que Dieu aide ceux qui sont éprouvés par leurs enfants. Et guide nos autorités à prendre des décisions qui sauveront nos familles.
Imam Amadou Dosso