FOOTBALL AUX USA : FILLES ET GARÇONS, DÉSORMAIS, MÊMES SALAIRES? MEGAN RAPINOE REMPORTE UNE BATAILLE

Les footballeuses sélectionnées en équipe nationale des Etats-Unis seront désormais payées autant que leurs homologues masculins, lors de leurs matchs amicaux ou des tournois.

La Fédération de football a, en effet, pris l’engagement de traiter les deux équipes sur un même pied d’égalité.

L’accord a été scellé, selon AFP, avec un groupe de joueuses, dont la star Megan Rapinoe, qui avaient poursuivi l’instance.

« US Soccer s’est engagé à verser un salaire à taux égal à partir de maintenant pour les équipes nationales féminine et masculine lors de tous les matchs amicaux et tournois, y compris la Coupe du monde », détaillent les termes de l’accord entre les deux parties, transmis à l’Agence France-Presse mardi 22 février.

Le confrère explique que vingt-huit joueuses de l’équipe nationale féminine des Etats-Unis, championne du monde en France en 2019, avaient déposé un recours collectif contre la politique discriminatoire de la Fédération américaine de football.

« Quand nous gagnons, tout le monde gagne », a applaudi sur Twitter la vedette américaine du football Megan Rapinoe, dans la foulée de l’annonce de l’accord. Ce dernier doit mettre fin aux poursuites engagées par ce groupe de joueuses et porte sur un total de 24 millions de dollars, dont 22 millions distribués selon un mode proposé par les joueuses de l’équipe nationale féminine, affirme AFP.

Qui pense que l’application des termes de l’accord dépendra de la ratification d’une convention collective entre les joueuses de l’équipe nationale et la fédération et qu’une fois cette convention collective ratifiée et l’accord approuvé par un tribunal, les poursuites seront éteintes.

Le site français estime que la présidente de US Soccer, Cindy Parlow Cone avait dit en septembre espérer « harmoniser » les primes liées à la Coupe du monde pour les équipes masculine et féminine américaines, afin de régler le contentieux opposant l’instance aux joueuses de l’équipe nationale.

Il ajoute que la question de ces primes a constitué un volet important du procès intenté par l’équipe féminine américaine en 2019, et notamment porté par Megan Rapinoe, accusant la fédération de « refuser obstinément » de payer ses joueuses et ses joueurs de manière équitable.

Nathanaël Yao

Source: Africa New