La CAN 2021, la Côte d’Ivoire y est déjà. A la suite de la mise sur pied du Comité d’Organisation dirigée par Lambert Feh Kessé, les travaux concernant les infrastructures sont engagés. Et les œuvres sortent de terre.
Le 19 octobre 2018, le Premier Ministre du Gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, plaçait les premiers coups de pelles des travaux de construction des infrastructures sportives et d’hébergement. Le sommet d’un iceberg soutenu par plusieurs mois de préparation ficelée par le COCAN, en étroite collaboration avec l’Etat de Côte d’Ivoire engagé dans la réussite de cet événement. « Nous n’avons aucun doute sur la capacité de l’Etat de Côte d’Ivoire à mettre tout en œuvre pour la réussite totale de l’organisation de la CAN 2021 », a rassuré le chef du gouvernement ivoirien.
C’est une enveloppe globale de plus de 200 milliards de Frs Cfa, que l’Etat de Côte d’Ivoire, avec l’appui de ses partenaires, déploie pour ne pas se faire surprendre par les exigences connues de la CAF. D’ailleurs, les différents sites devant accueillir les groupes de la 33è édition de la Coupe d’Afrique des Nations, sont en chantier. Un mouvement d’ensemble qui concerne 80% de l’œuvre. Puisque le stade Félix Houphouët-Boigny, débutera sa réhabilitation à partir du 1er décembre. Date à laquelle la bonbonnière du Plateau sera fermée pour faire place aux ouvriers qui s’impatientent.
En avance sur le calendrier établi par les services de la CAF, le stade Olympique d’Ebimpé présente un niveau d’achèvement de 65%. Une avancée qui précède les autres œuvres dont la durée de construction s’étalera sur 24 mois. En plus des infrastructures sportives dont les travaux ont été officiellement lancés le vendredi 19 octobre 2018, le Premier Ministre ivoirien a indiqué que d’autres suivront sous l’impulsion des experts du COCAN 2021. La cheville ouvrière des préparatifs de l’événement produira « un programme de construction de bâtiments non-sportives » qui concerne les routes et réceptifs hôteliers.
A noter que sont en chantier, cinq villes choisies pour accueillir la compétition passée de 16 à 24 nations participantes. Il s’agit d’Abidjan (2 poules), de Bouaké (1 poule), de Korhogo (1 poule), de San Pedro (1 poule) et de Yamoussoukro (1 poule). Et ce, sous l’impulsion des quatre entreprises, désignées après appel d’offres. Il s’agit de MOTA ENGIL (Portugal) pour Bouaké et la réhabilitation du stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, de CNBM (Chine) pour les infrastructures à Korhogo, de Chine Civil et OMNI Travaux pour le site de San Pedro et de SOGEA-SATOM (France) qui agira à Yamoussoukro.
R. K avec Sport-Ivoire