Hadj 2018 / circuit rituel Mina-Arafat-Mouzdalifa-Mina :Responsables du contingent étatique et opérateurs privés s’accordent pour une meilleure prise en charge des pèlerins ivoirien

Offrir aux pèlerins ivoiriens, une meilleure prise en charge sur le circuit rituel au cours du Hadj 2018, constitue l’une des priorités du Commissariat du hadj. Ainsi, a-t- il initié ce vendredi 17 août 2018, un séminaire de partage du plan d’action 2018 sur le circuit rituel du Hadj 2018.

Cette activité vise dans un premier temps à partager les dispositions saoudiennes sur le circuit rituel; d’adopter le plan de travail de la mission hadj Côte d’Ivoire sur le circuit rituel; de renforcer la collaboration entre la mission étatique et les opérateurs privés et de mettre en place un mécanisme de suivi-évaluation des activités au cours du hadj 2018. Pour le commissariat du hadj, l’organisation de ce séminaire contribue à raffermir la synergie d’actions entre tous les acteurs intervenant dans l’organisation du hadj en Côte d’Ivoire.

A cette occasion, les différents responsables des commissions techniques et de groupes et les opérateurs privés se sont accordés sur le dispositif à mettre en place pour une qualité d’organisation exceptionnelle au niveau du circuit Mina-Arafat-Mouzdalifa-Mina-Mecque .
Présent à cette rencontre, SEM l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire en Arabie Saoudite, El Hadj Touré Vazoumana, ne manquera pas d’adresser ses félicitations et encouragements pour cette initiative du Commissariat du hadj qui vise à harmoniser les différentes expériences acquises par le commissariat du hadj et les opérateurs privés en vue d’une meilleure prise en charge des pèlerins ivoiriens.
Même son de cloche pour SEM El hadj Abdoul Karim Cissé, Consul général de Côte d’Ivoire à Djeddah, qui a salué cette synergie existante entre ces deux entités que sont le commissariat du hadj et les opérateurs privés, et qui s’inscrit dans la dynamique à offrir de meilleures prestations à tous les pèlerins venus de la Côte d’Ivoire.
Précisons que c’est dans la soirée de ce samedi 18 août que les pèlerins ivoiriens seront convoyés vers Mina pour observer le circuit rituel du Hadj à Proprement dit; et cela pour une durée de 5 jours.

Comme vous le constatez, toutes les dispositions d’hébergement, de transport interurbain sont assurés avec une très bonne expertise et une maîtrise de la part des équipes qui ont été envoyées.

 

Propos de :

SEM Abdoul Karim Cissé (Consul Général de Côte d’Ivoire en Arabie Saoudite)

‘’ C’est une très belle initiative qu’il faut encourager et même pérenniser’’
Je me réjouis de la tenue de cet atelier. Je pense que c’est une très bonne chose que de passer en revue, l’ensemble des dispositifs mis en place pour la prise en charge de nos pèlerins à l’étape de Mina. C’est essentiel, parce que Mina-Arafat-Mouzdalifa-Mina, c’est vraiment le hadj. Tant que ce circuit cultuel n’est pas réussi, le hadj lui-même n’est pas réussi. Dieu merci, l’encadrement a bien compris qu’il faut mener cette activité synergique pour pouvoir passer en revue ce qu’il y a à faire afin qu’on ait des résultats probants. Le consul général se tient à leurs côtés pour trouver les solutions les meilleures à l’ensemble des difficultés qui puissent se présenter durant leur parcours. C’est une très belle initiative qu’il faut encourager et même pérenniser.

 

 

Coulibaly Simoulaye (Commissaire de Usha voyages)

‘’ Nous sommes contents que les structures privées soient associées à ce séminaire’’
Ce séminaire est le bienvenu. Comme l’a dit le commissaire, quand les pèlerins ivoiriens se retrouvent en terre sainte, ce sont des pèlerins issus du même pays, de la même nationalité qui se retrouvent dans le même circuit. Il est donc bien qu’on harmonise les choses pour pouvoir travailler ensemble. Nous sommes contents que les structures privées soient associées à ce séminaire qui est très instructif et qui va nous permettre de nous occuper de nos parents à bon escient.

 

 

 

 

 

Imam Hamidou Berthé (Commissaire de Al Houda voyages)

‘’ Nous adhérons entièrement à cette démarche du commissariat du hadj et nous prions Allah de faire en sorte que ça soit continuel et soutenu’’
Je suis dans un premier temps très heureux de cette initiative qui est louable parce qu’elle vient à point nommé en ce sens qu’aujourd’hui, le hadj est entrain de devenir une activité scientifique, une activité assez délicate à gérer. Il faut donc concevoir les choses à l’avance pour qu’il y ait une bonne mise en pratique pour le bien-être, le confort du pèlerin. Le fait que le commissariat du hadj ait eu cette idée d’organiser ce séminaire en nous associant, nous organisateurs privés, nous disons que cela ne peut être que remercié et encouragé. Nous souhaitons que cela ne se limite pas seulement au circuit rituel , mais que nous soyons associés à tous les niveaux de l’organisation depuis le pays en amont et en aval en Arabie Saoudite. Nous pensons que c’est en conjuguant nos efforts, nos expériences, nos compétences, que nous allons non seulement préserver les acquis du hadj au niveau de l’organisation en Côte d’Ivoire, mais aussi améliorer ces acquis. Parce que mine de rien, nous les opérateurs privés et tous ceux qui sont inscrits dans ce cadre de l’organisation privée, la plupart est composée de gens ayant déjà montré les preuves sur le terrain de l’organisation du hadj aussi bien en Côte d’Ivoire, qu’en Arabie Saoudite. Nous adhérons entièrement à cette démarche du commissariat du hadj et nous prions Allah de faire en sorte que ça soit continuel et soutenu, car il y va de l’image de notre pays ici en terre sainte. Mais aussi de notre responsabilité religieuse qui est que nous avons pris un engagement vis-à-vis de nos pèlerins qui est de les convoyer, de les encadrer. Il faut que cet encadrement ne soit pas une source de conflits comme s’il y avait deux différents pays qui convoyaient des ‘’ ivoiriens A’’ et des ‘’ivoiriens B’’. Nous voudrions qu’il y ait un travail d’ensemble. Que tous les pèlerins ivoiriens, qu’ils soient du contingent privé ou étatique, que le pèlerin ivoirien soit le pèlerin ivoirien. Quand il a besoin d’un encadreur et qu’il y a un encadreur du privé à ses côtés, que celui-ci puisse lui rendre service. Quand un pèlerin du privé est à côté d’un encadreur du contingent étatique, que ce dernier puisse lui venir en aide. Une fois que nous atteindrons ce niveau d’encadrement, on dira qu’il n’y aura que des réglages à faire chaque année.

Par A. Pamanta (envoyée spéciale Islam info en Arabie Saoudite)