6000 ivoiriens sont appelés à quitter leur pays natal pour celui de l’Arabie Saoudite et ceux durant au moins un mois. Aussi pour que leur séjour soit effectif de sorte à faciliter l’accomplissement du 5ème pilier de l’Islam, certaines conditions tels que l’hébergement sont à mettre à leur disposition. La commission hébergement en charge de ce pan du commissariat du hadj est pilotée par l’Imam Diarrassouba Yacoub qui s’exprime dans votre hebdomadaire.
Président faites nous un point sur ce qui est de votre à ce stade de l’arrivée des pèlerins ?
Al hamdoulilah cette année nous avons bien commencés les opérations puisque depuis le 16 juillet 2019, les premiers pèlerins ont foulé le sol de la terre sainte en commençant par Médine. Et on a eu à loger à ce jour 509 personnes. Et tous les jours que Dieu fait, on loge au moins 500 personnes. Donc on peut aller au-delà de 500 à savoir 1000 personnes. Aujourd’hui on vient de loger le 6ème vol. Donc pour dire qu’on a déjà logé 3009 personnes et dans les différents hôtels de haut standing. Nous avons commencé par le QG ici qui est l’hôtel Harmony avec l’attribution de chambre de 4 vols et demi. A part Harmony, on a d’autres hôtels 8 autres hôtels. Donc ce sont ces différents Hôtels à Médine dans lesquels on va loger tout le contergent étatiques, à savoir 6000 personnes. On a commencé et jusqu’au 26 juillets l’opération prendra fin ici.
Tous ces dispositions que vous venez de citer concerne Médine, qu’en sera-t-il de la Mecque ?
Avant le 26 juillet, départ du 1er vol de Médine pour la Mecque, nous serons déjà à la Mecque depuis le 22 pour préparer le terrain avant l’arrivée des premiers vols. Au niveau de la Mecque également nous avons plusieurs hôtels, un qui accueil les femmes, un autre pour les hommes et les personnes dites vulnérables ont également un hôtel pour une meilleure prise en charge.
Comment se fait la prise en charge des personnes vulnérables déjà concernant l’hébergement ?
Nous travaillons en synergie avec les commissions telles que le sociale et le médical. Et nous tenons compte de leurs critères de personnes vulnérables pour attribuer les logements. Donc les médecins et les infirmiers sont avec nous et le poids médical dans l’ensemble joue un très grand rôle.
Les hôtels que vous aviez cités sont situés à combien de mètre de chaque harem ici à Médine et aux niveaux de la Mecque ?
Aujourd’hui al hamdoulilah les hôtels que je viens de citer sont à côté du Haram de Médine. Les pèlerins n’ont pas à fournir assez effort pour s’y rendre. A la Mecque c’est à peu près la même chose. Ils sont en train de faire des travaux à la Mecque. Il y’a eu un projet d’extension de la mosquée qui a fait que beaucoup d’hôtel autour de la Kaaba ont été démolis. Donc pour reconstruire les gens se sont un peu éloigné à partir de 100 mètres, 200 mètres jusqu’à 800 mètres du harem. Mais Dieu merci nous ne sommes pas loin de la mosquée, il faut féliciter également et tirer le chapeau à l’Etat de la Côte d’Ivoire.
Quelles sont vos relations avec les autres commissions ?
Al hamdoulilah, vous savez le commissariat a mis en place quelques commissions techniques pour la prise en charge totale des pèlerins. Cela commence par la GDR (la Gestion du Départ et du Retour) qui accueille dans un premier temps les pèlerins à la grande mosquée du golf, préparer l’esprit, et préparer également tout ce qu’un voyageur doit faire avant de se déplacer. On les accompagne également à l’aéroport. Et c’est là, la commission transport prend le relais. Donc pour mieux transporter ces pèlerins, avec tout ce qui a été mis en place aujourd’hui comme innovation au niveau du transport. Les pèlerins sont transportés facilement, sans inquiétude d’Abidjan jusqu’à Médine. Une fois arrivée à Médine ils sont transportés de l’aéroport de Médine dans les différents hôtels et dans chaque hôtel il y a trois commissions si non quatre commissions qui attendent les pèlerins à savoir les commissions : hébergement, sécurité, sociale et médicale. Donc chacune de ces commissions techniques joue son rôle. Il y a des gens qui viennent très fatigués, stressés, parce qu’ils n’ont pas l’habitude de faire ces grands voyages. Ils sont désorientés. Il faut les assister socialement, les travailleurs sociaux qui sont avec nous qui assistent ces pèlerins. Et après cela, nous on les récupère et ils sont logés dans les chambres convenables. Pour dire que toutes les commissions travailles ensembles parce que complémentaires.
Un dernier mot aux pèlerins pour un bon séjour à Médine et à la Mecque ?
Avant de répondre à votre question, j’aimerais tout d’abord féliciter l’Etat de la Côte d’Ivoire, avec à sa tête le président de la république et le premier ministre, ainsi que tout les acteurs qui travaillent pour l’organisation du Hadj. Je veux dire par là l’ensemble de nos patrons de la direction général des cultes, le comité de surveillance, Le commissariat du Hadj. Donc félicitations à tous ceux-là. Parce que c’est avec ces compositions que la Côte d’Ivoire est cité aujourd’hui en exemple. Tout le monde a fait du hadj son affaire personnelle.
Ce que je peux dire aux pèlerins c’est de suivre la formation reçue par les encadreurs religieux avant le hadj. Un pèlerin bien formé est un pèlerin qui est apte à faire un bon pèlerinage. Mais un pèlerin qui n’a pas suivi la formation devient un danger pour lui-même et pour tout le monde. Donc on leur demande d’être habités par la sagesse, d’être endurants, on leur demande d’être de faire pour Dieu pour Dieu et laisser pour Dieu. Parce que tout ce qu’on va faire ici est compté. Quand on dit qui est compté c’est-à-dire que si tu fais du bien tu as beaucoup de récompense mais si tu fais le contraire, tu as beaucoup de péché. Donc voilà vraiment on leur demande d’être parmi ceux qui écoutent bien les encadreurs.
SIRA col Noura Binta