Amoin était servante dans une famille bourgeoise au quartier Groupement de yopougon. Elle travaillait bien et beaucoup appréciée par ses patrons et de leurs enfants.
Payée au SMIG, Amoin dispose de sa propre chambre équipée, elle perçoit aussi le 13e mois en Décembre, bref. Une famille sans problème et une domestique confortablement rémunérée. Mais ce qui suit va nous laisser sans mot. Un jour, de retour du marché, Amoin est accosté par deux individus qui débutent une banale causerie afin de la mettre en confiance.
Ces individus disent à Amoin qu’elle court un danger et lui étalent les détails de sa vie comme des personnes familières. Elle était impressionnée de ce que ses individus connaissent les détails insoupçonnés de sa vie.
Ils commencent en disant qu’elle avait une main percée qui signifie en langage simple qu’elle n’arrive pas à garder de l’argent. Tient cet Amoin c’est vrai qu’elle n’est vraiment pas très bonne gestionnaire mais n’y a jamais prêté attention. Pour mieux manger leur proie, comme preuve dans sa main percée, ils font une démonstration avec un sachet d’au renversent quelque gouttes dans la paume de Amoin et demandent à voir le revers de sa main. Amoin fut très surprise d’apercevoir les gouttes d’eau au dos de sa main. Tu vois ta paume percée ? C’est pour cela que l’eau traverse ta paume.
Notre servante sous le charme ne dit plus un seul mot et écoute religieusement les deux individus qui peuvent maintenant se mettre à l’aise. Et ce qu’ils lui disent est édifiant.
Son étoile serait entre les mains de sa patronne et de la mère de Amoin au village. Les deux sorcières auraient lié un pacte pour ne pas qu’Amoin évolue mais reste servante toute sa vie et que Amoin n’a aucune chance en amour à cause de ce fameux pacte. Par la suite, ils demandent à Amoin si elle est prête à suivre leurs consignes pour briser ce pacte, Amoin acquis accepta.
Amoin retourne à la maison en pleure, fâchée contre sa sorcière de patronne et déterminée à suivre les consignes des deux anges gardiens qu’elle vient de rencontrer. La patronne surprise de voir sa servante en pleure lui pose des questions :
Amoin qu’est-ce que tu as ? Qu’est ce passe ? Amoin hésite, puis répond mécaniquement qu’elle n’a rien.
La patronne se dit que surement elle doit avoir un (goumin) chagrin. Elle part donc à son magasin en se disant qu’elle va échanger avec Amoin le soir et profiter lui donner des conseils.
Quand Amoin entend les bruits de la voiture de sa patronne, elle s’assure que cette dernière n’est plus dans les parages et commence à dérouler son plan. Les enfants sont au cours. Elle connait où est placé la clé secours de la chambre parentale, elle ouvre la porte et commence à dévaliser tout ce qui avait de la valeur et facilement transportable (bijoux de valeur, plusieurs pagne de voleur) dans une enveloppe cachée dans l’un des placards se trouve la somme de cinq millions. Elle range le tout dans une valise, sort de la maison et part remettre les affaires aux individus dans un lieu de rdv ; qui étaient sensés prier la dessus pour conjurer le mauvais sort et briser le pacte décrit les plus haut puis lui remettre la valise. Ils lui disent de fermer les yeux, tourner le dos et de se retourner deux minutes, le pacte sera alors cassé. Amoin suit lesdites prescriptions. Mais quand elle se retourne, les malfrats ont disparu avec la valise. Amoin semble alors se réveiller et comprend ce qui se passe. Elle se mit à crier dans la rue comme une folle malheureusement il était déjà tard.
Ses patrons ne lui ont jamais pardonné cela malgré les explications que Amoin et certaines personnes ont pu donner à cette affaire. Elle fut renvoyée sans préavis.
Stella BOMO