Hommage à Nathan Koné : le journaliste sportif, l’homme humble a définitivement rangé sa plume

Nathan, je sais que tu sais que le monde de la communication t’a rendu hommage depuis ta disparition. Un vibrant et émouvant hommage. Mais sache aussi que au-delà du monde de la communication, de nombreuses personnes, dans toutes les couches sociales t’ont rendu hommage et ont demandé au Seigneur Tout Puissant de t’ouvrir grandement sa porte de Paradis Firdaouss.

Nathan, je sais que tu sais pourquoi tu étais si gentil, si abordable, si humble, si généreux et si jovial, avec ce sourire à la manière ATAPOINTE. Ce sourire qui ne te quittait jamais quelques soient les circonstances, c’était pour ce moment précis de ta rencontre avec le seigneur Tout Puissant, le Miséricordieux. Nathan, je sais que tu savais même avant cette terrible maladie que tu n’étais point éternel.

Ce qui te préoccupait, c’était ta famille après ta disparition. Tu auras tout fait pour cela. Tu as fait ce que tu pouvais, avec notamment toute l’énergie que tu as consacrée à ton défunt père que tu as accompagné dignement dans une longue maladie. Nathan, je sais que tu sais que tu n’es plus là, tu n’es plus ici avec nous physique ment. On ne pourra plus te solliciter à n’importe quel moment pour avoir des photos de tel et tel évènement.

Sais-tu que lors de ton enterrement, on a interdit de faire des photos ? toi qui a consacré ta vie à faire des photos de tout le monde, partout et en toutes circonstances. C’est ça la vie mon cher Nathan. Cette vie que tu avais parfaitement comprise, cette vie qui ne t’a jamais absorbé malgré tes nombreux et divers contacts dans la « jet society ». Je n’oublie jamais le septième jour de ton défunt père, où tu avais reçu autant d’hommage que lui. Autant on parlait de ton père, une vraie légende du don de soi, autant on parlait de toi, de ta courtoisie, ta gentillesse, ton amour du prochain et ta crainte de Dieu.

Tu ne faisais pas de tri entre les riches et les pauvres, entre les grands et les petits, entre les musulmans et les chrétiens, entre les patrons et les collaborateurs. Tu étais un homme vrai, malgré ton jeune âge. Tu n’étais pas un homme riche ou fortuné, mais tu étais riche de sourire, de bonté et de disponibilité. Dans ta vie……, tu ne seras point perturbé, ni troublé. Et le jour du jugement, tu entreras par la meilleure porte du Paradis INCH ALLAH.

Car le Seigneur tient toujours ses promesses. Tu as suivi ses recommandations sur terre. Et, voici le moment venu pour ta récompense. Dors mon « petit », et prie pour ton « koro » qui souhaite avoir la même chance que toi, proche des hommes et proche de Dieu. ADIEU.

TON KORO OUSMANE DOUKOURE