«Il y a un an, je me battais pour ma vie…» : Serena Williams, qualifiée à l’US Open pour sa deuxième finale en Grand Chelem d’affilée, un an après sa maternité et les complications qui ont suivi, n’aurait «pas du tout pu prédire» un retour au premier plan aussi rapide.
Avec ce que vous avez vécu depuis un an, quel regard portez-vous sur vos performances ?
Honnêtement, c’est remarquable. Je n’aurais pas du tout pu prédire cela, même si j’ai travaillé vraiment dur. Mais je n’en suis qu’au début de mon retour. Je suis encore sur la pente ascendante. J’ai encore envie d’accomplir beaucoup d’autres choses. Vous n’atteignez pas votre meilleur niveau en quelques mois seulement. Je n’en suis que là, j’ai le sentiment d’avoir encore une marge de progression importante dans mon jeu. C’est ça qui est le plus enthousiasmant.»
Vous avez semblé émue sur le court une fois la victoire acquise…
J’étais un peu émue parce qu’il y a un an, je me battais littéralement pour ma vie à l’hôpital (elle a connu des complications sérieuses après son accouchement, ndlr). J’en étais à ma troisième opération, il m’en restait encore une. Revenir de si loin – alors que j’étais dans un lit d’hôpital, que je ne pouvais ni bouger ni marcher, ni rien faire d’autre – seulement un an plus tard, pas seulement m’entraîner mais être en finale ici, et même atteindre deux finales d’affilée (après celle de Wimbledon, ndlr)… Alors que, comme je l’ai dit, je n’en suis qu’au début… Ca me donne le sentiment que j’ai encore un avenir très, très brillant.