Interdiction de la fornication en Islam

A part le Chirk (le polythéisme), l’adultère est le péché le plus impur et le plus monstrueux dans la mesure où il corrompt le cœur et entame considérablement sa croyance en l’unité d’Allah. C’est pourquoi on trouve que les personnes qui s’adonnent le plus à cette impureté sont les plus exposées au Chirk. Selon l’imam Adh-Dhahabi : Regarder une femme ou un jeune imberbe avec désir est considéré comme un adultère.

C’est pour cela que les vertueux ont beaucoup tenu à éviter de rencontrer les jeunes imberbes (adolescents dont la barbe n’a pas encore poussé), de les regarder, de les fréquenter et de s’asseoir avec eux. Ne dit-on pas qu’un homme ne doit pas passer la nuit dans un même endroit avec un jeune imberbe. C’est ainsi que, sur la base du hadith du Prophète ( ): « Toutes les fois qu’un homme est seul avec une femme alors Satan est leur troisième. », certains oulémas ont interdit d’être seul avec un jeune homme imberbe dans une maison ou un magasin ou un hammampar comparaison aux femmes.

Il y a parmi les jeunes imberbes certains qui sont plus beaux que les femmes et qui, par conséquent, exercent plus de tentation… Les anomalies dans ce domaine ne manquent pas. Elles sont devenues même si nombreuses et si répandues que l’insolence et l’effronterie se sont tellement développées chez certains qu’ils en sont venus à réclamer la légalisation de l’homosexualité et du lesbianisme. ‘Omar ibn ‘Abdul ‘Azîz ne disait-il pas qu’ « Aucun homme ne doit être seul avec une femme même si c’est pour lui enseigner le Coran ».

Ici les bonnes intentions ne comptent pas. Tant la plupart des péchés qui font entrer en Enfer sont des péchés que l’on considère comme étant négligeables. Il est donc nécessaire dans ce cas comme dans les autres d’agir conformément à la Sunna. L’Islam a interdit toutes les formes d’adultère, qu’elles soient secrètes ou publiques, professionnelles ou tout simplement faisant suite à un caprice passager de la part d’une femme libre ou esclave, musulmane ou non musulmane. Il a également interdit les étapes qui le précèdent ou qui y conduisent tels le concubinage et les amitiés mixtes. Dans le même ordre d’idées, il a défendu aux femmes de parler aux étrangers d’une façon qui peut trahir leur soumission par la voix ou de voyager sans un Mahram, ainsi que d’autres restrictions prescrites par l’Islam pour sauvegarder et préserver l’honneur des individus et des communautés contre ce crime odieux.