Le taekwondo ivoirien sera à Tokyo en 2020, lors des Jeux olympiques du Cio, pour défendre son titre de champion acquis de haute lutte en 2016, à Rio, au Brésil. La bonne nouvelle a été donnée par le président Bamba Cheick Daniel, en marge de la Coupe de l’ambassadeur de Corée, samedi, à Treichville.
Un président heureux et fier du travail accompli qui prie le bon Dieu pour que deux autres athlètes, Seydou Gbané (+ 80 kg) et Charlène Traoré (+ 73 kg), puissent s’ajouter aux deux premiers champions.
La qualification directe de Marie-Christelle Ruth Gbagbi s’est faite avec panache, à Moscou. L’Ivoirienne qui remontait la pente, après deux fractures du bras qui l’avaient éloignée des tapis, a fait fort à cette finale des Grands prix. Après un parcours sans faute, la tigresse du Gôh, dans une finale Côte d’Ivoire-Chine, a obligé la Chinoise à descendre son drapeau à mi-mât. Ruth Gbagbi a frappé et la Chinoise s’est écroulée (22-13).
Un grand triomphe pour l’athlète qui non seulement offre au pays sa toute première médaille d’or féminine en finale des Grands prix de la World taekwondo fédération, mais aussi se qualifie directement pour les JO 2020. Ruth Gbagbi, de facto, prend la tête de série de la catégorie dames des -67kg.
A cette qualification, s’ajoute celle acquise par le champion olympique 2016, Junior Cheick Cissé Salah (-80 kg). « C’est une très bonne nouvelle. Nous avons déjà deux qualifiés. Nous avons toujours la possibilité de qualifier deux autres. En tout cas, nous misons sur Seydou Gbané (+ 80 kg) et Aminata Charlène Traoré (+ 73 kg) pour aller chercher les points nécessaires, à travers des compétitions intercontinentales au mois de février 2020 », espère le grand bâtisseur du taekwondo ivoirien.
Dans cette quête de qualification, la direction technique nationale (Dtn), qui a tout prévu, a positionné Bouma Coulibaly et Kobenan Aaron comme remplaçants, en cas de défection lors des intercontinentaux.