La dangérosité de l’hépatite C

Définition : L’hépatite C (VHC) est un virus qui s’attaque aux cellules du foie et qui entraine l’inflammation de ce dernier. Il s’agit d’une des hépatites dites virales. Ce virus est présent dans le sang d’une personne infectée et fait partie des maladies à déclaration obligatoire. Il peut demeurer vivant environ 5 à 7 semaines à l’air libre. À long terme, il peut y avoir des conséquences très graves, telles que la cirrhose et dans certains cas, le cancer du foie. Ce virus peut demeurer des dizaines d’années dans l’organisme sans aucun symptôme apparent. Pendant ce temps, la personne infectée peut transmettre le virus à d’autres sans le savoir. Il existe 6 génotypes d’hépatite C que l’on nomme de 1 à 6, ainsi qu’un grand nombre de sous-types, ce qui rend difficile la tâche en recherche. Actuellement, aucun vaccin n’est disponible pour contrer ce virus. Chaque cas est particulier et doit être évalué par un médecin qui est en mesure de donner à la personne atteinte les conseils appropriés.

Symptômes : Les symptômes les plus communs liés au VHC sont les suivants : Perte d’appétit, douleur musculaire et articulaire, perte de poids, fatigue, insomnie, hypersomnie, nausées, vomissement, diarrhée, maux de tête, troubles dépressifs, humeur changeante rapidement et de façon sporadique, impression d’avoir la grippe, jaunisse… Mode de transmission : Le VHC se transmet par le contact direct du sang d’une personne infectée avec le sang d’une autre personne. Une infime quantité de sang peut suffire à transmettre le virus. Traitement « Hépatites Ressources » offre le service GRATUIT d’une infirmière auxiliaire pivot qui peut agir si vous n’avez pas de médecin de famille. Nous pouvons vous diriger vers une consultation médicale et effectuer le suivi lors du traitement. Hépatites Ressource a une clinique spécialisée en VHC (Virus de l’Hépatite C). Le traitement de l’hépatite C nécessite une prescription médicale. Au Québec, en fonction de la région où l’on habite, ce sont les gastroentérologues, infectiologues ou hépatologues ou encore les médecins généralistes qui s’occupent des cas d’hépatite C. La durée des traitements actuels est variable de 8 à 24 semaines, en fonction de l’état de notre foie avant le début du traitement et de l’efficacité dudit traitement sur notre corps. Plusieurs traitements peuvent être utilisés pour guérir de l’hépatite C. Depuis le 27 juillet 2015, un nouveau traitement a été approuvé par la Régie d’assurance maladie du Québec et ainsi remboursé. Ce dernier est spécifiquement pour le génotype 1 et s’applique aux cas de fibrose 3, fibrose 4 et cirrhose. Il s’agit des médicaments Harvoni™ ou Holkira Pak™. Ces deux traitements peuvent être combinés à la ribavirine selon le cas. Ces nouveaux traitements offrent très peu d’effets secondaires en plus de la durée du traitement qui est réduite par rapport aux anciens traitements et font disparaître le virus dans 97 à 100% des cas. Les effets secondaires possibles sont : anémie, éruptions cutanées, fatigue et nausées. Pour les autres cas soit ceux au stade de fibrose 1 ou 2, et pour les différents génotypes du VHC, il existe des traitements combinés à de l’interféron et/ou de la ribavirine dont la concentration des doses varie selon la quantité de virus présents dans le sang. Le traitement ne fait pas disparaître le virus dans tous les cas, mais il peut réduire la gravité de la maladie. • On recommande généralement de s’abstenir de toute consommation d’alcool et de drogue avant d’entreprendre le traitement. De plus, il est important de ne prendre aucun autre médicament durant ce traitement sans en parler d’abord à votre médecin ou votre pharmacien. • La ribavirine peut causer des malformations congénitales. Elle ne doit jamais être administrée aux femmes enceintes. Durant le traitement et six mois après ce dernier, que le traitement s’applique à l’homme ou à la femme, le couple doit utiliser une contraception très sécuritaire.• Effets secondaires du traitement (avec interféron) : Malheureusement, plusieurs effets secondaires indésirables accompagnent le traitement. Ils ne sont pas présents pour tous et, pour les gens qui subiront ces effets indésirables, ils seront à différentes intensités. Heureusement, ils disparaîtront à la fin du traitement. Voici les effets secondaires les plus fréquents. : • fièvre, mal de tête, perte d’appétit, amaigrissement, fatigue, insomnie, perte de cheveux, peau sèche, anémie, perte de goût, souffle court, accélération du rythme cardiaque, agressivité, dépression, irritation cutanée… Prévention : À l’heure actuelle, il n’existe pas de vaccin contre l’hépatite C. Heureusement, en prenant certaines précautions, on peut éviter de contracter, de transmettre ou d’aggraver une hépatite C. Il ne faut pas oublier qu’il est possible d’être réinfecté par l’hépatite C, même si nous en avons déjà guéri. C’est pourquoi la prévention est importante. Voici nos recommandations pour éviter l’infection par le VHC. Si vous faites usage de drogues par injection, ne partagez pas vos seringues ni aucun autre matériel usagé (cuillère, eau, tampon d’alcool, etc.). Si vous faites usage de drogues par inhalation, n’utilisez jamais un billet de banque ou tout autre objet qui pourrait absorber du sang et n’échangez jamais les pailles ni aucun autre matériel. Ne partagez pas vos objets d’hygiène personnelle (brosses à dents, rasoirs, coupe-ongles, hydratant en bâton pour les lèvres etc.). N’échangez pas les bijoux, les anneaux, les tiges ou tout autre objet qui traverse la peau avec ceux de quelqu’un d’autre. Si vous désirez avoir un tatouage ou un piercing, assurez-vous que les instruments utilisés sont neufs et stériles. Si vous récupérez des seringues usagées, saisir le corps de la seringue, de préférence avec des pinces et ne pas tenter de l’encapuchonner. Si vous avez une blessure qui saigne, assurez-vous de bien la recouvrir avec le pansement adéquat. Si vous êtes infectés, en plus des recommandations ci-dessus, vous devez : Informer le personnel soignant qui s’occupe de vous à l’hôpital ou chez le dentiste que vous avez l’hépatite C. Vous abstenir de donner du sang, des organes, des tissus et du sperme; Si vous avez déjà donné ou reçu du sang, en aviser votre médecin; Utiliser un condom au cours de toute relation sexuelle.