Les jours passent et se ressemblent peu. Les épreuves touchent notre communauté de part et d’autre. De nos jours, la place de la femme en Islam est constamment rabaissée. La société d’aujourd’hui s’attache à pervertir le rôle de la femme, à travers bon nombre de tâches qui ne lui correspondent pas.
N’en déplaise à ceux qui ne connaissent que trop mal notre noble religion, Allah soubhana wa te’ela a élevé la place de la femme en Islam. Gardienne du foyer, musulmane bien guidée, elle occupe une place fondamentale au sein de notre communauté.
La place de la femme en islam, une vérité
A travers l’humanité, bon nombre de femmes illustres ont marqué leur époque. Maryam, Aïcha, et désormais les grandes savantes de notre temps montrent et enseignent les fondements de l’Islam.
Selon Cheikh ‘Abdel-‘Azîz Ibn Bâz,
“La femme a un rang haut élevé dans l’islam, et son influence est notable dans la vie de tout musulman.
Elle est la première école qui forme la société pieuse, ceci bien sûr si la femme suit la guidée du Livre d’Allah et de la Sunna de son Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, car l’attachement [à ces deux sources] éloigne tout musulman et toute musulmane de l’égarement, quel qu’il soit.”
Une épouse dévouée
Sans nul doute, le mariage reste dans le cœur d’une femme comme un moment qui ne se tarit jamais. La femme musulmane devient épouse, quitte sa famille, et s’attache à honorer maintenant l’homme avec qui elle compte bien partager le reste de sa vie. Elle va se lever et passer du temps à satisfaire son époux en s’occupant de son foyer. L’épouse pieuse est pour l’homme un véritable bienfait. Cachée, elle complète parfaitement les qualités de son époux. Allah lui a octroyé ses propres facultés, elle connait ce qui rend heureux son époux et lui apporte la joie et l’apaisement de son âme.
Selon Cheikh ‘Abdel-‘Azîz Ibn Bâz,
“Par ailleurs, l’importance de l’épouse et son rôle dans l’apaisement des âmes est mis en évidence dans le verset suivant :
وَمِنۡ ءَايَـٰتِهِۦۤ أَنۡ خَلَقَ لَكُم مِّنۡ أَنفُسِكُمۡ أَزۡوَٲجً۬ا لِّتَسۡكُنُوٓاْ إِلَيۡهَا وَجَعَلَ بَيۡنَڪُم مَّوَدَّةً۬ وَرَحۡمَةًۚ
« Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. » Ar-Rûm (Les Romains), v. 21.
Al-Hâfizh Ibn Kathîr, qu’Allah lui fasse miséricorde, dit dans son ouvrage d’explication du Coran :
« L’affection et la bonté dont Allah parle dans ce verset sont l’amour et la clémence que les époux ont l’un envers l’autre. Un homme désire rester avec une femme soit parce qu’il l’aime, soit par compassion quand celle-ci a eu des enfants avec lui. »”
Une mère protectrice
Le temps fait son chemin. Selon la volonté d’Allah soubhana wa te’ela, il est possible maintenant d’agrandir la famille. La femme musulmane a ce désir, cet instinct inné d’offrir à notre communauté les croyants de demain. Seul Allah connait le terme de chaque chose, mais toute épreuve a une fin. Elle s’attache au fait de porter ses enfants, de les élever afin qu’ils deviennent avant tout des croyants dévoués à la face d’Allah’aza wadjal. Dans la joie, comme dans la douleur, la femme en islam ne quitte jamais son rôle de mère. Elle est maintenant la gardienne d’un joyau inestimable, des dépôts confiés par le Tout-Puissant.
Une richesse qu’il faut préserver
Honorée, elle n’est jamais rassasiée et veut toujours satisfaire son Seigneur. Pourquoi tant de dévotion diront les mauvaises langues ? La femme musulmane espère une bonne fin, elle travaille à cela chaque instant. La place de la femme en islam réside dans le grand nombre de ses responsabilités, et dans les difficultés qu’elle rencontre dans cela. Elle n’est pas masculinisée, mais occupe plutôt une rôle important au sein de notre communauté. La femme musulmane est une perle créée pour l’homme. Sans elle, l’homme se fane et n’espère pas le bonheur d’être époux et père.
Cheikh ‘AbdelHamid Ibn Badis évoque le rôle fondamental de la femme
- La femme fut créée pour la préservation de la descendance, et l’éducation de l’homme dans ses phases d’évolution les plus faibles, sa gestation et son sevrage durent 30 mois.
- Elle est ainsi la maîtresse du foyer et son berger, et celle qui est contrainte, par nécessité de la nature innée, d’assumer ce rôle.
- Il nous incombe donc de lui apprendre tout ce dont elle a besoin pour l’accomplissement de sa mission et de l’éduquer sur les moralités féminines par lesquelles la femme sera une femme.
- Nous n’alignons pas l’homme et la femme, celle qui enfante un homme qui s’envole est meilleure que celle qui s’envole elle-même.
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