La Femme Musulmane et la Journée Internationale de la Femme (08 Mars)

 

le Messager dit: *les femmes sont les semblables des hommes*

La femme dans la religion c’est aussi la femme dans la société. Son image nous indique le type de régime politique et sociologique d’une société. Ainsi donc La journée internationale de la femme est une affaire de tous. Car il s’agit de savoir si nos mères, Epouses, soeurs et filles, bénéficient d’un environnement propice pour leur épanouissement, religieux, sociologique, professionnel, éducationnel. Et Faire un Etat des lieux des lois consacrant la liberté de choix à la femme, pour la sortir des pesanteurs traditionnelles et des discours d’asservissement.
Cette conception des droits de la femme n’est pas partagée dans tous les pays dont le régime politique est la religion. Pour la raison que certains sont laïc, offrant une certaine liberté à la femme dans l’animation de la société. Et certains sont des royaumes ou des monarchies, réduisant le champ de la liberté de la femme. L’utilisation des textes pour les droits de la femme, seront fonction de la politique du pays. Le Recourci pour ne pas s’intéresser à cette journée, est de dire qu’au temps du prophète, cela n’existait pas. Pourtant, il n’y avait pas d’élection au temps du prophète, comment pouvait-on parlé de droit de vote?C’est d’ailleurs pour celà que le Messager a dit “les gens de la Mecque, connaissent mieux les affaires qui les préoccupent”. En d’autres termes, nous savons mieux les maux de nos sociétés et il nous revient d’en chercher des solutions. Et les droits de la femme, au regard de l’ouverture du monde aujourd’hui et des conventions internationales, se doit d’être revenus chaque année, et faire un bilan.
Dans le coran la femme est a égalité des hommes, dans tous les droits et devoir, en ce qui concerne la société.
Les deux jouissent de la même dignité humaine et assument les mêmes devoirs.
Le Coran corrige la déviation intellectuelle et comportementale marqué dans la conception de la femme chez certaines civilisations et religions anciennes. Il ne rend pas la femme responsable de la tentation d’Adam car Dieu a interdit à tous, à Adam comme à Ève, d’approcher l’arbre. Le Satan les a tous deux dévoyés du droit chemin. Et Adam et Ève se sont repentis pour que Dieu expie leur acte. Dieu dit dans le Coran : « *Et n’approchez pas l’arbre que voici. Satan mit en œuvre ses suggestions. Satan les fit glisser de là et les fit sortir du lieu où ils étaient: « Tous deux dirent : “Ô notre Seigneur, nous avons fait du tort à nous-mêmes. Et si Tu ne nous pardonnes pas et ne nous fais pas miséricorde, nous serons très certainement du nombre des perdants. S7v19-23*
En évoquant aussi de bon exemple antérieures à l’islam, tels la reine de sabbat contre le roi Salomon, La vertu de Mariam contre celle de lukmane, c’est pour nous dire qu’il y avait aussi du bon aussi.
Quant aux Messager, il enseignat les hommes et les femmes, pour l’egalité en éducation, au point que Aïcha, Oumou Salama et autres, étaient des références pour les compagnons pour rendre certaines décisions
Plusieurs savants tel que Ibn Tayyimia, Ibn kèssir, Nawawi et autres, avaient parmi leurs maîtres, des femmes. L’Imam à sakhawi, dit dans un de ses livres (Les lumières du ixe siècle) à dénombré 1070 Cheikha (Savantes), qui dispensaient des cours à cette époque. L’Islam n’est aucunement un obstacle pour la femme ambitieuse.
Le Khalif Oumar voulait imposer un montant pour la dot.
Les femmes étaient tellement libre de leurs droits, qu’une d’entre elles s’est levée en plein sermon, pour contester publiquement et lui dire qu’il n’avait aucun droit sur ce que Dieu avait accordé aux femmes comme droits. Cette scène s’est aussi produite avec le Khalif Ali.
C’est dire que la femme doit refuser de se taire, toutefois quelle constate que son épanouissement est en jeu.
Cependant, il est important que la femme musulmane ne se trompe pas dans son combat. Elle ne doit pas se battre pour une liberté permissive et libertine. Son combat ne doit pas lui faire oublier sa nature de femme et de croyante, avec les qualités qui la différencient d’un homme.
*En 1929, Bernard Bernays* à réussir à travers un défilé, à convaincre les femmes par la manipulation, que la cigarette était une émancipation et une appropriation de leur droit d’égalite avec les hommes. Les femmes ont commencés à fumer, sans savoir que c’était un coup de marketing et sans penser aux conséquences sur la santé.
La femme musulmane ne s’approprie pas tous les slogans. Elle s’appuie sur ses valeurs religieuses pour apprécier ce qu’on lui propose. Les femmes au Niger ont protesté contre certains articles du Protocole de Maputo, parce qu’elles estimaient que c’était une ouverture à la débauche des jeunes filles.
Il faut être vigilantes, parce qu’il arrive que pendant ces journées, trois méthodes de manipulations sont utilisées, a savoir:
*- jouer sur la peur de vos valeurs acquises, afin de faire croire à la femme qu’elle se sentirait mieux sans la tradition ou la religion.*
– *création d’un clivage, pour pousser la femme a prendre position contre des valeurs de probité et morale édictées par la religion ou la tradition, pour sauvegarder sa dignité*
*- poser les droits de la femme en thème d’affrontement de valeurs, pour emmener la femme a être réfractaire, sans la moindre analyse.*
Cet état d’esprit ne libère pas la femme, mais constitue une propagande qui lui donne un semblent de progrès. Le but visant à limiter la liberté au désir et le désir à la satisfaction pulsionnelle. On dirait simplement, un déni de la moralité, qui permet de disposer de la femme, à sa guise.
Pour savoir que parfois la femme est manipulée, *Freud dit:* il nous arrive de désirer telle chose, non pas parce qu’elle est intrinsèquement précieuse ou utile, mais parce que, inconsciemment, nous y voyons un symbole d’autre chose dont nous n’osons pas avouer que nous désirons. Le propagandiste soucieux de réussir, comprend ces mobiles cachés, sans se satisfaire des raisons que les individus avancent pour justifier leur comportement.

La religion n’est pas contre la femme, elle ordonne des choses par commodité et non par supériorité. Car la supériorité est du faite de la piété et non du genre.
*Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur. S49v13*

La polygamie qui est vue comme l’injustice par excellence faites aux femmes, à ete autorisée ou tolérée par l’islam, non pas par la supériorité de l’homme sur la femme, mais parce qu’elle favorise la procréation et aussi accorde une égalité de chance de mariage a toutes les femmes. C’est pour celà que l’islam a laissé ça à l’appreciation de chaque société et n’en a pas faire une obligation. Le principe est différent de sa gestion. Si les hommes et les femmes se comportent mal dans la polygamie, celà est de leurs responsabilités liées à l’Education et non à l’existence de cette autorisation.
Le voile de la femme n’est pas le petit morceau de tissus qui couvre la tête, c’est plutôt l’habillement qui permet à la femme d’être distinguée des hommes et qui lui confère un respect. *O Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles: elles en seront plus vite reconnues et éviterontd’être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. S33v59*

L’islam donne les limites et les modèles dépendent de chaque civilisation, pourvu que ça ne fasse pas penser au sexe à première vue.

La femme se met en arrière au cours de la prière, par simple commodité.

La femme a droit au mariage par consentement et au divorce.

Quand on parle de liberté, la femme croyante doit se poser la question de savoir, de quelle liberté s’agit il? des libertés sans valeurs morales? des libertés pour échapper à des acquis stables? ou dénier son genre?
La femme croyante est celle qui accepte que Dieu n’est aucunement injuste et ne doit faire aucune comparaison avec d’autres libertés.
Si la femme a choisi l’ignorance de connaître la religion, des prédicateurs pourraient manipuler les textes à leur profit.
L’islam demande à la femme de faire la différence entre les qualités d’une femme citoyenne ( égalité de traitement pour les avantages professionnels, audace, émancipation, autonomie etc) et les qualités d’une épouse ( complémentarité, disponibilité, et soumission). Quand on parle de soumission, il s’agit des comportements qui permettent, que l’homme est confiance en elle pour s’abandonner entre les mains de sa femme. Il ne s’agit pas des définitions données pas les dictionnaires (avilissement, rabaissement et autres)

Cheres Dames, Le prix est pour les choses, La dignité ne s’achete pas, si vous vous laissez manipulé, vous deviendrez des choses.

Croyez nous la main sur le coeur, que nous les hommes, nous vous aimons, même si on s’exprime mal.
*Bonne journée à vous et surtout ne nous insultez pas trop.*
Imam AD

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