Aissata Lam , 33 ans, vient d’être élevée au rang de ‘chevalier de l’ordre national du mérite’ par le président mauritanien, Mohamed Cheikh Ould Ghazouani. Elle est ainsi « récompensée » pour ses multiples actions d’engagement. Une distinction honorifique faite sur recommandation du ministère mauritanien des affaires étrangères.
Malgré son jeune âge, Aissata Lam est une femme très engagée pour la cause sociale. Outre son travail remarquable au sein de l’African Risk Capacity (ARC), un organisme panafricain basé à Johannesburg et chargé de structurer la réponse africaine face aux catastrophes ou elle est actuellement Country Engagement Manager, elle met ses compétences au service de plusieurs autres causes.
Aïssata Lam est également membre du Conseil consultatif de l’égalité femmes-hommes du G7, nommée par Emmanuel Macron, dans le cadre de la présidence française du G7.
Elle est membre de ce comité aux côtés de plusieurs personnalités comme l’actrice britannique Emma Watson et les co-prix Nobel de la Paix 2018 Denis Mukwege et Nadia Murad.
Le conseil a pour mission de travailler à un agenda mondial autour de 3 priorités : l’émancipation économique des femmes africaines, la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, l’éducation des femmes et des filles et de proposer un arsenal législatif des lois les plus avancées dans ces thématiques, qui ont été présentés au sommet du G7 à Biarritz en août 2019.
Egalement , Aïssata Lam est co-fondatrice et présidente de la Jeune Chambre mauritanienne de Commerce (JCCM), une organisation créée en 2013, qui a pour objectif d’aider les jeunes professionnelles et entrepreneures mauritaniennes.
La plateforme qui rassemble des jeunes professionnels et entrepreneurs, organise des activités pour les stimuler et les aider à cheminer dans leurs carrières.
Native de la Mauritanie, Aïssata Lam a grandi dans différents pays, entre autres la Côte d’Ivoire, le Canada et les Etats Unies où elle a mené ses études.
Elle est titulaire d’une Licence en administration des affaires en finance et en commerce international de HEC Montréal et d’un Master de la faculté des arts et des sciences de l’université d’Harvard, avec une spécialisation en finance rurale et microcrédit.
Ces diplômes lui ont permis de travailler au sein de plusieurs organisations internationales comme l’ONU, l’UNICEF et la FAO.