La télévision Al Bayane

Après la radio AL BAYANE, en avant pour la télévision

communauté musulmane n’est pas à un milliard

(1 000 000 000 FCFA) près pour créer un

nos institutions communautaires,

4. permettre à la communauté musulmane

d’être compétitive sur le marché religieux dans

un environnement laïc, multi-religieux, multiculturel,

et démocratique ;

En un mot comme en cent, la télévision Al

Bayane est une nécessité absolue pour la communauté.

Mobilisons-nous pour faire du rêve

du Cheick AIMA une réalité incontournable, viable,

fiable et crédible comme la radio Al Bayane

et ce avant Décembre 2020.

A la semaine prochaine

In cha A

communauté musulmane n’est pas à un milliard

(1 000 000 000 FCFA) près pour créer un

nouvel instrument de diffusion du message

éternel pour l’éternité, Car :

➢ premièrement, chaque année les musulmans

dépensent plus de 25 milliards pour effecteur

le HADJ ; des milliards aussi pour les

moutons de la Tabaski et des milliards durant

le mois de Ramadan dans le sucre, le riz et le

lait ;

➢ Deuxièmement, à l’ère du numérique et

des chaînes satellitaires, la communauté musulmane

ne peut pas se permettre le luxe de

ne pas avoir sa télévision. Car on ne peut

constamment dire aux femmes et aux jeunes

de ne pas regarder tel programme ou telle télévision

sans leur proposer en retour quelque

chose d’aussi attrayant et captivant ;

➢ Troisièmement, la radio Al Bayane et bientôt

la télévision Al Bayane sont autant d’instruments

de création d’emplois et d’opportunités

d’affaires pour les jeunes et les femmes. Donc,

il y a urgence à mobiliser le milliard dont le

Cheick AIMA a lancé la première collecte avec

ses propres cent mille francs (100.000F). Il souhaite

qu’un million de musulmans débourse

chacun mille franc CFA (1000F) pendant ce

saint mois de Ramadan 2018. Il appartient

maintenant aux Imams et aux cadres musulmans

de rendre opérationnelle l’idée du Cheick

AIMA. Après le mois de Ramadan on pourrait

aussi cibler mille mosquées capables de débourser

au minimum un (1) million sur un an ou

cent (100) mille Franc Cfa par mois sur douze

mois. Chaque mosquée sélectionnerait en son

sein dix personnes capables de donner cent

mille Franc Cfa par mois.

Bien entendu, toutes les mosquées n’ont pas

les mêmes moyens. Mais ici pour les villages,

on fera appel aux cadres et fils de chaque village.

En réalité, le problème n’est pas notre capacité

à payer telle ou telle somme pour

ALLAH, c’est plutôt notre stratégie de mobilisation

et de gouvernance des fonds reçus qui pèchent

parfois. Dans le cas d’espèce pourquoi

ne pas dire qu’il s’agit d’actions et de dons ?

Quand vous donnez X Francs, la moitié de X

est prise comme don et l’autre comme action.

Ainsi, on est à la fois donateur et actionnaire.

Ce concept vous permet de suivre sur de longs

termes le développement de la télévision quant

à la recherche de la qualité, et en même temps

cela est une pression supplémentaire sur les

gestionnaires de la chaîne. Dans ce contexte,

on aura les actionnaires institutionnels (mosquées

et associations musulmanes) et les actionnaires

individuels (tous les musulmans et

toutes les musulmanes).

Dans ce cadre, évidemment, on mettra en

place l’Assemblée Générale des actionnairesdonateurs

et le conseil d’administration avec

deux principales spécificités pour garantir la primauté

de l’Islam sur l’instrument de diffusion de

la Parole de Dieu : le Président du Conseil

d’Administration sera toujours proposé dans

une liste restreinte et présenté par le COSIM et

le Cheick AIMA qui constitueront la minorité de

blocage en cas de désaccord au sein du

conseil d’administration, sur des questions stratégiques.

Ce schéma peut apparaitre incomplet.

Mais c’est l’un des moyens sûr pour :

1. Accélérer la mobilisation des ressources financières

de façon durable ;

2. Se donner les instruments de bonne gouvernance

;

3. inscrire dans la durée l’existence fiable de

nos institutions communautaires,

4. permettre à la communauté musulmane

d’être compétitive sur le marché religieux dans

un environnement laïc, multi-religieux, multiculturel,

et démocratique ;

En un mot comme en cent, la télévision Al

Bayane est une nécessité absolue pour la communauté.

Mobilisons-nous pour faire du rêve

du Cheick AIMA une réalité incontournable, viable,

fiable et crédible comme la radio Al Bayane

et ce avant Décembre 2020.

A la semaine prochaine

In cha Allah.

AL BAYANE. Le Cheick AIMA Boikary

FOFANA vient de lancer solennellement la

“campagne verte’’ pour l’avènement de la première

télévision de la Communauté Musulmane.

Le contexte d’aujourd’hui est totalement

différent de celui qui a entouré la naissance de

la Radio AL BAYANE. A l’époque certains milieux

hostiles à nos responsables religieux

avaient voulu instrumentaliser les musulmans

les uns contre les autres pour justifier la non attribution

de la fréquence ‘‘95.7’’, élément nécessaire

pour la fabrication du matériel émetteur

de la radio AL Bayane. Fort heureusement,

grâce aux prières des Imams, l’Imam KOUDOUS

a pu obtenir à l’insu de certains milieux

la fréquence. Ensuite, le frère Samba COULIBALY

actuel Maire de Daloa a acheté tous les

équipements et les a stockés au domicile de

l’Imam KOUDOUSS. En outre, c’est dans les

locaux du Conseil National Islamique à la mosquée

d’AGHIEN que les premiers tests de recrutement

des animateurs de la radio AL

Bayane ont eu lieu. Ensuite le Conseil National

Islamique (CNI) a mis à la disposition de Al

Bayane, son comptable, sa secrétaire et son

gardien qui sont d’ailleurs jusqu’à ce jour employés

à la radio Al Bayane. Je me souviens

encore comme hier, en compagnie du Président

de la Communauté Musulmane de la Riviera,

l’Ambassadeur THIAM Mokodou, nous

avions effectué le parcours de captation des

premiers sons de la radio AL Bayane pour savoir

dans quelle commune d’Abidjan on pourrait

capter les ondes de la radio Al Bayane.

Enfin un important fait remarquable autour de

la naissance de la radio Al Bayane : La première

interview d’une personnalité à la jeune

radio Al Bayane, en occurrence celle avec l’actuel

Président de la République Alassane

OUATTARA. En effet c’était je pense le premier

Ramadan de la radio, le protocole d’Alassane,

Soro était en repérage avant l’arrivée de son

patron à la grande prière de la Rupture du

Jeûne. Je m’approchai de lui pour lui demander

si son patron pouvait visiter la radio Al Bayane?

Je lui indiquai l’endroit. Aussitôt à pas de course

il inspecta tous les coins et recoins sans parler

à qui que ce soit. Au moment de repartir il me

prit de côté et me promit d’en parler à son patron,

mais de n’en parler à personne. Il me regarda

droit dans les yeux et repartit en trombe.

Mais pouvais-je garder cette nouvelle pour moi

seul ? Après beaucoup d’hésitation, je pris la

résolution de faire en sorte qu’on arrache

quelques mots au premier Ministre Alassane

OUATTARA Dramane, devenu entretemps opposant

et Président du RDR. C’était donc un

pari risqué pour une jeune radio née dans un

contexte politique complexe. J’en parlai à la

jeune animatrice DIABY Aïssata. Elle n’en

croyait pas à ses yeux et était à la fois émue et

inquiète. Mais Dieu merci tout se passa très

bien. Alassane OUATTARA a fait la promesse

ferme au cours de l’interview que quand il sera

aux affaires, il fera tout pour que la radio Al

Bayane soit entendue partout en Côte d’Ivoire.

Nous avons hésité à faire passer cette partie

de l’interview à la radio, car on avait peur des

représailles politiques contre Al Bayane. Le

Président Alassane a tenu promesse. Aujourd’hui

non seulement Al Bayane couvre tout

le territoire ivoirien et elle est la radio la plus

écoutée. C’est le lieu de rendre hommage au

Cheick AIMA qui a autorisé les campagnes de

collecte de ressources dans toutes les mosquées

en faveur de la radio Al Bayane sous la

responsabilité d’un Directeur rompu aux relations

humaines, l’Imam Cissé DJIGUIBA. Ainsi,

hier, comme aujourd’hui la radio Al Bayane est

l’affaire de tous les musulmans. C’est un véritable

exemple de ce que nous sommes capables

de faire et de ce que nous pouvons encore

faire ensemble. C’est pourquoi le Cheick AIMA

a eu encore raison de lancer « l’opération tempête

verte » pour la télévision Al Bayane dans

un contexte plus calme, mais tout aussi audacieux,

car la télévision coûte chère et très chère

même ! Cependant pour le Cheick AIMA, la