Greenpeace s’est penchée dans une enquête sur la pollution au dioxyde de soufre dans le monde, et en deuxième place du classement des sites les plus touchés se trouve la province du Mpumalanga. C’est là que se concentrent les centrales à charbon qui fournissent l’énergie du pays.
Pour réaliser cette enquête, Greenpeace a utilisé les images satellites de la NASA et a repéré les points les plus pollués par ce gaz nocif pour la santé. Le dioxyde de soufre provoque en effet des maladies respiratoires.
La ville industrielle de Norilsk, en Russie se classe en première place, mais juste derrière se trouve la ville sud-africaine de Kriel, dans la région du Mpumalanga. C’est dans cette province, à une centaine de kilomètres à l’est de Johannesburg que sont réparties douze centrales à charbon, gérées en majorité par Eskom, la compagnie nationale d’électricité au bord de la faillite. Des installations vieillissantes et très loin de respecter les normes environnementales.
Greenpeace s’inquiète de l’« airpocalypse » qui menace le pays, alors que la région s’est déjà illustrée comme étant la plus touchée au monde par dioxyde d’azote, un autre gaz polluant.
Pourtant, le gouvernement prévoyait jusqu’à récemment d’alléger la législation autour des rejets de dioxyde de soufre. La loi a été suspendue après la pression d’activistes locaux.
Selon une étude de la Banque mondiale, 20 000 Sud-Africains meurent chaque année à cause de la pollution de l’air.
RFI