Le dimanche 21 avril dernier, L’Association des Musulmans Sunnites en Côte (AMSCI), le Conseil des imams Sunnites en Côte d’Ivoire (CODIS) et l’Académie Nationale des Oulémas (ANAOU) ont tenu conjointement leur congrès ordinaire. La mosquée Tawfiq sise la commune de Yopougon a abrité cet événement placé autour du thème : « Modèle Islamique de consolidation sociale et de jugulation des fléaux nouveaux : quels enseignements pour la Côte d’Ivoire ? »
A l’issue de ce congrès, Dr Moussa Al Farouq Fadiga, Cheikh Issiaka Sidibé et Dr Adam Fofana ont été reconduits respectivement à la tête de l’AMSCI, du CODIS et de l’ANAOU pour un mandat de 05 ans. Durant les séances plénières tenues du 18 au 20 avril 2019 à l’université islamique Al Fourqane de Yopougon, il a été l’occasion pour les musulmans sunnites de revisiter leurs textes pour la bonne marche de leurs structures. A cet effet, chaque bureau a présenté son bilan financier et moral devant 500 membres représentants 29 délégations venues de différentes régions de la Côte d’Ivoire. Dr Moussa Al Farouk Fadiga a au nom de ses pairs remercié l’assemblée pour la confiance renouvelée avant d’inviter les uns et les autres à les soutenir en prières et conseils. Par ailleurs, il a exprimé leur engagement à mener à bien leurs missions.
‘’Nous ferons tout ce qui est humainement possible afin que durant ce mandat, l’ensemble des populations ivoiriennes s’approprient les fondamentaux des enseignements islamiques en matières de cohésion sociale et de lutte contre les fléaux nouveaux’’. Au terme de ce congrès, il a été recommandé aux autorités, aux acteurs politiques et à l’ensemble des populations vivant en Côte d’Ivoire de s’inspirer du modèle islamique de cohésion sociale, incarné par le Prophète Mouhammad (paix et bénédictions d’ALLAH sur lui) pour une cohabitation harmonieuse. De plus, en ce qui concerne les fléaux sociaux nouveaux (enfants en conflit avec la loi, immigration clandestine, broutage avec son corolaire de crimes rituels), il a été recommandé au Gouvernement d’intensifier la resocialisation des enfants en conflit avec la loi, d’accroître l’insertion de la jeunesse dans le tissu social afin de freiner l’immigration clandestine, le broutage et les crimes rituels. Notons que cette rencontre est le 5ème congrès ordinaire de l’Amsci, le 3ème du Codis et le 2ème de l’Anaou.
A.Pamanta