L’astronaute émirati Hazza Al Mansoori mangera halal dans l’espace, à tous les repas !

Loin de la terre ferme et de ses polémiques passionnelles, dans un univers fascinant dont la quiétude n’est troublée par aucune voix humaine criant à « l’islamisation », des plats 100% halal seront servis à bord de la Station spatiale internationale (SSI), le 25 septembre prochain.

Les Zemmour, Finkielkraut et consorts auront beau s’époumoner, depuis le plancher des vaches, contre cette « halalisation » non plus galopante ou rampante mais en apesanteur, rien n’y fera !

L’astronaute Hazza Al Mansoori, 31 ans, un ancien pilote de chasse aguerri des Forces aériennes émiraties, aura l’honneur d’être le 6ème aventurier musulman de l’espace à passer une semaine dans la SSI, et le 9ème à être propulsé dans l’infiniment grand. Mieux encore, il sera l’un des tout premiers à pouvoir manger halal à tous les repas !

« Les plats halal en nombre suffisant pour un séjour de huit jours seront prêts d’ici à la mi-août. Ces plats en conserve comprendront du balaleet, des vermicelles sucrés, de la saluna – poisson aigre-doux – et de la madrouba », a d’ores et déjà annoncé la firme russe Space Food Laboratory, spécialisée dans la production de nourriture pour astronautes.

Avide d’explorer de nouveaux horizons, Hazza Al Mansoori sera transporté dans une autre dimension par le vaisseau Soyouz MS-15, qui lui permettra de rejoindre la 9ème station spatiale placée en orbite terrestre basse, la plus grande de l’histoire.

Après avoir décollé depuis le cosmodrome de Baïkonour, le centre de lancement russe le plus vaste et actif de la planète, situé au cœur de la terre d’islam qu’est le Kazakhstan, il entamera sa première mission au sein d’une station expérimentale qui a la particularité d’être habitée en permanence. Depuis 21 ans, elle est occupée par des locataires qui représentent la fine fleur de la recherche scientifique internationale dans l’environnement spatial.

Grâce aux efforts déployés par les agences spatiales des pays musulmans pour que le problème lié à l’observance des rituels religieux n’en soit plus un dans l’espace, l’astronaute émirati, qui fait la fierté des siens, pourra se sustenter en toute sérénité et, par là même, se concentrer d’autant mieux sur la mission spéciale qui lui est dévolue : l’observation de la Terre, l’imagerie, la communication avec des stations au sol, le partage d’informations et de documentation de données biologiques relatives à la vie quotidienne des astronautes.

Il se réjouit à l’avance de jouer les guides touristiques à bord de la SSI, afin de la faire découvrir à l’ensemble de la galaxie arabo-musulmane.Dans le cadre de la réflexion menée par le monde islamique sur l’accomplissement du devoir religieux dans l’espace, une conférence de haut vol réunissant 150 savants et scientifiques musulmans, et placée sous l’égide de l’Agence spatiale nationale malaise (ANGKASA), a récemment examiné la question de la détermination de la Qibla quand on tutoie les étoiles, et que l’on flotte et virevolte dans les airs.