Les lampions du Hadj ont commencé à illuminer le cœur et les esprits des musulmans de Côte d’Ivoire. Ce, depuis le dimanche 04 Mars dernier, date de la cérémonie du lancement officielle de l’édition 2018. Les dispositions restent les mêmes que les années précédentes. Visite pré-pèlerinage, paiement des frais de voyage. Même si l’on ne note pas d’innovations dans le processus de préparation, des frais supplémentaires sont cependant exigés pour la participation des anciens pèlerins. Cette année tous les anciens pèlerins devront s’acquitter de la somme de 300 mille francs cfa pour obtenir leurs visas. Politique de Dissuasion ou préservation de la sacralité de ce dernier pilier de l’Islam? On ne saurait trouver la raison d’une telle mesure venant du royaume saoudien et non des autorités ivoiriennes qui chaque année luttent malgré les conjectures et difficultés budgétaires pour maintenir le coût de ce voyage à 02 million de francs cfa. Un effort que tous les musulmans de Côte d’Ivoire devraient re- connaitre et saluer car comme le dit l’autre ‘‘ Même si tu n’aimes le lièvre, il faut reconnaitre qu’il sait courir’’. Cette année encore en dehors des anciens pèlerins, tous les candidats ivoiriens du contingent étatique ne débourseront que 02 millions.
Qui l’aurait cru? Après l’augmentation de plusieurs taxes saoudiennes notamment, le transport interurbain, les tentes de mina et de Arafat, et bien d’autres frais de séjours en terre sainte, la participation au Hadj était conditionnée inéluctablement par l’augmentation du coût. Pour l’heure, le gouvernement fait sa part. Mais combien de temps cet appui continuera t-il? Quel sera le coût du Hadj lorsque les musulmans eux-mêmes seront appelés à gérer en toute responsabilité ce pilier de l’Islam? Des indices nous donne déjà des idées avec les organisateurs privés qui depuis toujours ont pro- posé des prix plus ou moins raisonnables allant de 02 millions 800 mille à 02 millions 95