Généralement, les couples qui réussissent sont les couples qui s’aiment plus, qui n’ont pas de tabou dans la pratique sexuelle. Cela est plus accentué, lorsque l’homme est aisé et qu’il arrive à subvenir entièrement aux besoins du couple. Comme ont le sait bien l’argent vient harmoniser tout ce que vous avez pu construit ensemble, sans argent le couple est déséquilibré. un couple a beau été amoureux, si la pauvreté s’installe, il se disloque et se consume. Par contre, il y a des couples où l’argent manque souvent, mais qui s’entendent bien par ce qu’il y a la satisfaction sexuelle que ni l’homme ni la femme ne peut l’avoir ailleurs qu’au sein du couple. Le musulman doit savoir qu’il est de son devoir de satisfaire sa femme au lit, elle ne doit pas avoir le besoin d’aller voir ailleurs, c’est aussi valable pour la femme. L’homme et la femme doivent se soutenir sur tous les plans. Allah (swt) dit : « … elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles… ». Si l’un d’entre eux ne s’acquitte pas de cette tâche, dans la mesure du possible, causerait du tort à l’autre, il en court alors la colère de Dieu. Il y avait un compagnon du Prophète (saw) du nom de Ousmann, il était un homme entièrement consacré à l’adoration, il jeûnait le jour et passait la nuit en prière, à tel point qu’il en arriva à se détacher de l’appel du désir sexuel. Le Prophète entra un jour chez son épouse Aïcha (ra) et trouva avec elle quelques femmes dont l’une d’entre elles avait le visage pâle, on voyait sur elle les traits de la tristesse, à cause de ce qu’elle endurait. Le Prophète questionna Aicha à son sujet et elle dit : « C’est l’épouse d’Ibn Mazoun et il est (trop) occupé par l’adoration (que pour se préoccuper) d’elle». C’est-à- dire qu’il négligeait le droit sexuel de son épouse. Le Messager d’Allah rencontra Ousmann Ibn Mazoun et lui dit : « N’as-tu pas en nous un exemple ? ». Et lui de répliquer : « Que père et mère soient sacrifiés pour toi, mais quoi ? ». Et le Prophète de dire : « Jeûnes-tu le jour et veilles-tu la nuit ? ». « Certes, je (le) fais », répondit-il. « Ne (le) fais plus… Certes, ton corps a sur toi un droit et ton épouse a sur toi un droit » dit le Prophète. Ainsi, Ousmann écouta le conseil et suivi l’ordre du Prophète, il donna le droit de son épouse.