Sa réputation sulfureuse le précède, ainsi que son art consommé de la provocation et de la calomnie à des fins bassement mercantiles, le paparazzi Jean-Claude Elfassi dort en prison depuis mardi dernier, dans l’enceinte de la maison d’arrêt de Bonneville.
Connu pour être l’un des farouches détracteurs de Tariq Ramadan, à grand renfort de photos à charge publiées sur son site internet en toute impunité, le Franco-israélien qui avait déjà eu maille à partir avec la justice – il fut sous le coup de plusieurs plaintes pour diffamation déposées par des people ulcérés, certaines célébrités en sont même venues aux mains – serait tombé pour escroquerie.
Un chef d’inculpation qui, pour l’heure, n’a pas été confirmé ni infirmé par le parquet.
Ironie du sort, Jean-Claude Elfassi est à son tour privé de liberté, derrière les barreaux de la détention provisoire, près de 9 mois après l’incarcération de l’islamologue suisse, sa bête noire.