le président du Conseil National Islamique, El Hadj Idriss Koudouss Koné a interpelé le Ministre de l’Education Nationale M. N’Guessan Amani afin qu’il traduise dans les faits les promesses des gouvernements successifs à savoir : «autoriser l’enseignement de la langue Arabe comme langue vivante dans le système éducatif ivoirien au même titre que l’Allemand ou l’Anglais» (Suite et fin)

Pour cela il faut observer les quelques attitudes suivantes de façon individuelle et collective vers la recherche de l’excellence à tous les niveaux.

  1. Une conscience professionnelle à toute épreuve
  2. La professionnalisation de la gestion de l’école et des rapports avec les parents d’élèves
  3. Une évaluation rigoureuse du travail scolaire et de l’encadrement des enseignants
  4. La recherche de l’harmonisation de vos méthodologies de travail interne
  5. L’adéquation entre vos écoles et le monde du travail d’une part, et d’autre part une parfaite symbiose avec l’environnement administratif et socio-économique dans lequel vous évoluer.

La recherche de l’excellence en un mot doit mettre votre marque distinctive à tous les niveaux, car c’est la seule voie qu’aussi bien les parents d’élèves que les gouvernants vont emprunter pour soit aller vers vous ou s’éloigner de vos écoles. Cela prendra certainement du temps et de la patience. C’est le lieu de demander au Ministre de l’Education Nationale votre Ministère de tutelle de se pencher spécialement sur les doléances suivantes au nom de la communauté musulmane et des Imams :

  1. Les élèves des écoles confessionnelles islamiques puissent bénéficier du régime appliqué à tous les autres élèves dans le transport à bord des autobus de la Sotra;
  2. Les agents publics reconnaissent la validité des pièces administratives délivrées par les écoles confessionnelles islamiques à leurs parents d’élèves en particulier la CNPS dans le cadre du traitement de leurs dossiers d’allocations familiales ;
  3. Le ministère organise des stages de perfectionnement pédagogique dans les CAFOP à l’intention des enseignants des écoles confessionnelles islamiques ;
  4. Le Ministre NGUESSAN AMANI puisse traduire dans les faits les promesses des gouvernements successifs d’autoriser l’enseignement de la langue arabe comme langue vivante dans le système éducatif ivoirien au même titre que l’allemand et l’anglais, en le faisant la Côte d’Ivoire donnerait là une opportunité nouvelle à sa jeunesse pour mieux aborder la globalisation et la mondialisation de nos fragiles économies. Car les pays arabes représentent un formidable marché pour notre économie, ses hommes d’affaires et nos laborieuses populations.

Enfin Monsieur le Ministre, le nombre important de ces écoles ainsi que des élèves qui les fréquentent nécessite un regard particulier des pouvoirs publics afin que ces structures participent pleinement à la lutte contre l’analphabétisme dans notre pays.

Excellences Messieurs les Imams, honorables invités, je ne saurai terminer ce discours sans remercier particulièrement les autorités de l’Education Nationale qui n’ont ménagé aucun effort pour participer pleinement à ces travaux. Nos remerciements vont également à ceux qui ont bien voulu aider matériellement et financièrement à la réussite de ce congrès.

Assalam Aleikoum Warahmatoulahi

Wa Barakatouhou!

Fin