Les Bleus champions du monde : ils n’étaient pas favoris mais, au bout du compte, le talent et la cohésion de cette équipe ont fini par payer. L’unité dans la diversité, une expression qui va si bien à l’équipe de France, porteuse de rêves pour une jeunesse des villes, des banlieues, des campagnes qui s’est emplie d’une fierté d’être Français lors de cette occasion historique.
Cette nouvelle étoile décrochée 20 ans après le premier sacre, c’est d’abord une victoire de la France mais c’est aussi une victoire symbolique pour l’Afrique d’où une dizaine de joueurs, pour la plupart nés en France, sont originaires. On compte pas moins de dix pays africains représentés : l’Angola pour Blaise Matuidi, le Cameroun pour Samuel Umtiti, le Congo pour Steven N’zonzi et Steve Mandanda, la Guinée pour Paul Pogba, le Mali pour N’Golo Kanté et Djibril Sidibé, le Sénégal pour Ousmane Dembélé et Benjamin Mendy, le Togo pour Corentin Tolisso.
Du côté du Maghreb, on trouve le Maroc pour Adil Rami ainsi que l’Algérie pour Nabil Fékir et Kylian MBappé, Celui qui a obtenu le trophée de meilleur jeune joueur de la Coupe du monde 2018 est également originaire du Cameroun. La Mauritanie est aussi représenté par Ousmane Dembélé.
C’est une équipe dessinée à l’image de la France, dans sa diversité non seulement ethno-culturelle, mais aussi religieuse. Oui, car les Bleus comptent aussi dans ses rangs des joueurs de confession musulmane comme Paul Pogba, N’Golo Kanté, Moussa Sissoko, Djibril Sidibé, Benjamin Mendy ou encore Nabil Fekir.
Tous Français et, peu importe les différences, la diversité représente une force, et cela doit être reconnue dans toutes les sphères de la société et non uniquement dans le monde du sport. Rien n’est gagné sur ce plan tant le racisme et les discriminations persistent en France. Mais les espoirs sont permis… si des leçons de cette parenthèse enchantée que représente la victoire des Bleus au Mondial parviennent à être apprises par les élites et les dirigeants comme du reste de la société.
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