Les valeurs morales du prophète Mouhammad (Saw)

7 grandes qualités à connaître sur Noble prophète Mouhammad (PSL).
Envoyé à l’humanité comme une miséricorde, le Prophète Mohammed (Saw) a conquérir les cœurs et les espaces grâce à sa noblesse de caractère, qui reste sans doute l’un des plus grands moyens de séduction du Messager de Dieu. Dans ce présent article, nous vous présentons quelques valeurs morales du Prophète (PSL)
UN PROPHETE HONNETE
 Voici un événement, parmi d’autres, qui nous montre l’honnêteté de Mohammed (Saw). Le jour de la mort du fils de Mohammed (Saw), une éclipse s’est produite. Ses compagnons faisaient une corrélation entre les deux événements. Au lieu de s’approprier “le miracle”, Mohammed (Saw) leur a dit : “Le soleil et la lune sont des signes de Dieu et Celui-Ci ne change Ses signes ni pour la mort ni pour la naissance d’un être!”. Durant sa jeunesse, nous disent ses biographes, il est connu parmi ses concitoyens sous le nom de ” l’homme de confiance”, “l’homme fidèle et sûr”. Dans ses occupations quotidiennes, il ne se livre jamais à un acte déshonnête ni ne participe à un culte idolâtre. Selon l’aveu de ses adversaires, il n’a jamais proféré un mensonge. Le témoignage le plus typique et le plus solennel à ce sujet fut rendu par le chef du parti adverse, qui n’embrassa l’Islam que deux ans plus tard, je veux dire Abou Sofiane. L’empereur romain, Héraclios, en conclut (après un interrogatoire serré d’Abou Sofiane) : ” … s’il ne mentait pas aux hommes, il ne saurait mentir sur le compte de Dieu …”  La façon dont il accepta les persécutions dues à ses croyances. la haute moralité des hommes qui vécurent à ses côtés et qui le prirent pour guide, la grandeur de son œuvre ultime, tout cela ne fait que démontrer son intégrité fondamentale.
UN PROPHETE FIDELE
Commençons par ce Témoignage de Thomas Carlyle parlant de la fidélité de Mohammed :‘’C’est une grâce illimitée… il n’oublia jamais cette bonne Khadija. Longtemps, ‘Aïcha sa jeune femme préférée, une femme qui se distingua de son vivant, parmi les musulmans, grâce à ses différentes qualités; cette jeune et brillante ‘Aïcha un jour le questionna : “A présent, ne suis pas meilleure que Khadija ? Elle était veuve, âgée et n’avait plus très belle allure : tu m’aimes mieux que tu ne l’as jamais aimée ?”…Mohammed répondit : ” Non par Allah ! Non par Allah ! Elle a cru en moi lorsque personne ne croyait en moi; De par tout le monde entier, je n’avais qu’une amie et c’était elle’’. C’eût été plus facile de repousser la tentation du diable que de succomber à une jeune femme aussi aimable, brillante+ et belle que Madame Aïcha; Pourquoi ne pas laisser apprécier le doux et apaisant baume de la flatterie ? Cela ne nuisait à personne; Même la conscience de Khadija, mère de la fidèle, apprécierait la finesse de cette ruse. Avec Mohammed, il n’y a pas de honte, ni de mensonge innocent. De tels traits nous dépeignent l’homme à travers quatorze siècles… le véritable fils de la mère que nous partageons.
UN PROPHETE COURAGEUX
 Anas ibn Mâlik (qu’Allah soit satisfait de lui) a dit: ‘’Le Prophète (Saw) était le meilleur des hommes, le plus généreux et le plus courageux. Une nuit, on entendit à Médine un bruit étrange, les habitants sortirent alors dans la direction du bruit. Le Prophète (Saw), après les avoir précédés vers le cri au secours, les rencontra en chemin. Il montait à poil un cheval appartenant à ‘Abû Talha et portait un sabre suspendu à son cou; il répétait: “N’ayez pas peur, n’ayez pas peur”. Puis il dit: “Nous avons trouvé ce cheval très rapide – ou encore – certes, ce cheval est très rapide”. Le transmetteur ajoute: “Ce cheval était connu être très lent. Il est certainement miraculeux que ce cheval lent, une fois monté par le Prophète, devint rapide”.
UN PROPHETE PATIENT
D’après Ibn Mas`ûd (qu’Allah soit satisfait de lui),  l’Envoyé d’Allah (Saw) faisait la prière auprès de la Maison Sacrée, alors que ‘Abû Jahl et ses compagnons étaient assis non loin de lui. Comme on venait d’égorger un chameau la veille, ‘Abû Jahl dit: “Lequel d’entre vous pourra apporter le placenta de la chamelle des Banû tel et le mettra sur le dos de Muhammad, quand il se prosternera?”. Le plus malheureux d’entre eux se leva et apporta le placenta, puis il attendit que le Prophète (Saw) se prosternât et le mit sur son dos entre ses épaules. Ils éclatèrent de rire en se penchant les uns vers les autres. Quant à moi, ajouta le transmetteur, quoique j’aie assisté à cette scène, je n’ai pas pu agir; or si j’avais quelque force, j’aurai ôté ce placenta loin des épaules du Prophète (Saw). Le Prophète (Saw) demeura alors prosterné, alors qu’un homme alla prévenir Fâtima, encore très jeune, qui ne tarda pas à venir. Elle prit le placenta, le jeta loin de son père et se tournant vers les Qoraychites, elle les invectiva. Ayant terminé sa prière, le Prophète (Saw) leva sa voix en appelant les malédictions sur les Qoraychites. Quand il maudissait les impies, le Prophète avait l’habitude de le faire trois fois et quand il invoquait Allah, il le faisait à trois reprises aussi; et c’était ainsi qu’il le fit ce jour-là: “Grand Dieu! C’est à Toi de ruiner les Qoraychites”. Quand ils entendirent sa voix, les Qoraychites cessèrent de rire redoutant l’exaucement de son invocation. Le Prophète, quant à lui, poursuivit: “Grand Dieu! Tire vengeance de ‘Abû Jahl ibn Hichâm, de `Utba ibn Rabî`a, de Chayba ibn Rabî`a, d’Al-Walîd ibn `Uqba, de ‘Umayya ibn Khalaf, et de `Uqba ibn ‘Abî Mu`ayt”. Le transmetteur ajoute qu’il a mentionné un septième mais qu’il n’a pas retenu son nom et poursuit: “Par Celui qui, par la Vérité, a envoyé Muhammad (Saw) j’ai vu tous ces gens-là morts le jour de la bataille de Badr et on les traîna jusqu’au puits de Badr “.
UN PROPHETE CLEMENT
Clémence de l’Envoyé d’Allah (Saw) envers les garçons et les familles et sa modestie
D’après ‘Anas ibn Mâlik (qu’Allah soit satisfait de lui),
l’Envoyé d’Allah (Saw) dit à l’occasion de la naissance de son enfant: “Cette nuit-ci a connu la naissance de mon fils; je lui ai donné comme prénom celui de mon ancêtre Abraham (‘Ibrâhîm)”. Le Prophète confia plus tard son fils à ‘Umm Sayf, nourrice et épouse d’un forgeron, ‘Abû Sayf. Il alla un jour le visiter et je l’accompagnai, dit ‘Anas. Nous entrâmes chez ‘Abû Sayf et le trouvâmes en train de souffler dans son instrument alors que la pièce était empestée de fumée. Je me précipitai vers l’homme, surpassant ainsi l’Envoyé d’Allah (Saw). – “O ‘Abû Sayf, lui dis-je, arrête! L’Envoyé d’Allah (Saw) est venu!”. ‘Abû Sayf cessa aussitôt de souffler. Le Prophète (Saw) demanda de voir l’enfant; il le prit, l’embrassa et lui chuchota quelques mots qu’Allah Seul sait. Et j’ai vu ‘Ibrâhîm au moment où il rendait le dernier soupir entre les mains de son père, le Prophète (Saw). Les yeux de celui-ci se mirent à répandre des larmes et il dit: “L’œil verse des larmes et le cœur est chagriné; mais nous ne disons que ce qui plaît à notre Seigneur (point de contestation devant la volonté divine). O ‘Ibrâhîm, par Dieu, nous sommes affligés d’être séparés de toi!”.
Clémence de l’Envoyé d’Allah (Saw) envers les femmes et son ordre à celui qui conduit leurs montures d’être bienveillant à leur égard. Anas (qu’Allah soit satisfait de lui) a dit: ‘’Lors de l’un de ses voyages, le Prophète (Saw) avait avec lui un domestique nègre nommé ‘Anjacha. Celui-ci, étant en train de pousser devant lui les chameaux en chantant, le Prophète (Saw) lui dit: “O ‘Anjacha! Doucement! Tu as un chargement de verreries”. (C’est qu’il aurait dû conduire plus doucement les montures des femmes).
UN PROPHETE PUDIQUE
Abû Sa`îd Al-Khudrî (qu’Allah soit satisfait de lui) a dit: “Le Prophète (Saw) était plus pudique qu’une (jeune) vierge dans son boudoir. Si quelque chose lui déplaisait, on saurait le lire sur son visage”.
UN PROPHETE NOBLE
Magnanimité noble de l’Envoyé d’Allah (Saw). Anas ibn Mâlik (qu’Allah soit satisfait de lui) a dit: ‘’J’ai servi le Prophète (Saw) pendant dix ans, jamais il ne m’a dit “fi!” ni “pourquoi as-tu fait telle chose?” ni “si seulement tu as fait telle chose!”. Ecart du Prophète (Saw) des péchés, son choix de tout ce qui est licite, sa vengeance en vue d’Allah lors d’une transgression à Ses ordres. A’icha, la femme du Prophète (qu’Allah soit satisfait d’elle) a dit: “Jamais on ne donna à choisir à l’Envoyé d’Allah (Saw) entre deux choses, sans qu’il choisit la plus facile, pourvu que ce ne fût pas un péché. Si c’était un péché, il était le plus ardent des hommes à s’en éloigner. Jamais l’Envoyé d’Allah (Saw) ne se vengea d’une injure personnelle, à moins que ce fût une offense à la majesté d’Allah, à Lui la toute puissance et la gloire”.