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- Ceux qui laissent paraitre la nudité : le musulman doit en effet couvrir sa nudité avec les habits comme Allah a dit :{Nous vous avons apporté un vêtement pour cacher les parties de votre nudité} [7:al-A`râf:26].
L’islam a défini les limites de la nudité qui doit être couverte chez l’homme et chez la femme. La nudité (à couvrir) chez l’homme va du nombril au genou tandis que celle de la femme en présence d’hommes étrangers, c’est tout son corps à l’exception du visage et des mains.
Il n’est pas permis de se couvrir avec un habit serré qui moule le corps de façon à dessiner la forme des membres ou avec un habit diaphane (ou transparent) qui laisse entrevoir ou apparaitre la peau en dessous. C’est la raison pour laquelle Allah a menacé ceux qui portent des vêtements qui laissent leur nudité transparaitre. En effet, le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : «Il y a deux types d’habitants de l’enfer…», et il mentionna «…des femmes à la fois vêtues et dévêtues…» - Ceux qui induisent une ressemblance entre les deux sexes : c’est-à-dire que les hommes ressemblent aux femmes en portant les habits spécifiques aux femmes et inversement, les femmes ressemblent aux hommes (dans leur habillement). Ceci est interdit et fait partie des grands péchés. Entre dans ce cas, le fait de ressembler à l’autre sexe dans la manière de parler, de marcher ou de se mouvoir (dans la démarche et la gestuelle). Le Messager d’Allah (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a maudit l’homme qui s’habille comme la femme et la femme qui s’habille comme l’homme (Abû Dâwûd 4098). Il a aussi maudit les hommes qui font en sorte de ressembler aux femmes et les femmes qui font en sorte de ressembler aux hommes (al-Bukhârî 5546). La malédiction signifie être déchu et repoussé loin de la miséricorde d’Allah.
L’islam veut donc que l’homme ait un caractère et une apparence caractéristiques (de sa masculinité) et de même pour la femme [qu’elle ait des caractéristiques propres à sa féminité]. C’est ce que requièrent la saine nature et le bon sens.
- Ceux qui laissent paraitre la nudité : le musulman doit en effet couvrir sa nudité avec les habits comme Allah a dit :{Nous vous avons apporté un vêtement pour cacher les parties de votre nudité} [7:al-A`râf:26].
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- Ceux qui font ressembler aux non musulmans dans ce qui leur est spécifique comme les habits des prêtres et des rabbins et le port de la croix ou de tout insigne faisant référence à une quelconque religion. Il est interdit de les porter car Le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : «Celui qui imite un groupe de gens, fait alors partie d’eux» (Abû Dâwûd 4031). Est considéré comme une imitation et une ressemblance, le fait de porter un habit marqué de symboles caractéristiques d’une religion ou d’une fausse doctrine. Cette imitation trahit une faiblesse morale et un manque (ou absence totale) de confiance en soi au sujet de la vérité que l’on détient.
N’est pas considéré comme de l’imitation (ou de la ressemblance intentionnelle) le fait que le musulman porte les habits répandus dans son pays même si la majorité des non musulmans le porte car le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) s’habillait comme s’habillaient les païens mecquois, à l’exception de ce qui est interdit. - Ceux qui sont indissociables de l’orgueil et de la superbe. Le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : «N’entre pas au paradis celui qui a dans son cœur fût-ce le poids d’une poussière d’orgueil» (Muslim 91).
Voila pourquoi l’islam a interdit aux hommes de laisser trainer leurs vêtements ou de les faire tomber en-dessous des chevilles si cela provoque de l’orgueil et de l’arrogance. En effet, le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : «Celui qui traine son habit ostensiblement, Allah ne daignera même pas le regarder le jour du jugement» (al-Bukhârî 3465, Muslim 2085).
Il a aussi interdit le «vêtement de la notoriété» c’est-à-dire celui qui, quand on le porte, suscite tellement l’étonnement que les gens en font un sujet de discussion, si bien que la personne en question acquiert une réputation par ce biais, ceci en raison de son excentricité ou de son caractère rebutant qui heurte le regard des gens en raison de sa forme particulière ou de sa couleur criarde ou à cause de la fatuité et de l’orgueil dont fait preuve celui qui le porte. Le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : «Celui qui porte en ce monde un habit de notoriété, Allah l’habillera d’un vêtement d’humiliation le jour du jugement» (Rapporté par Aħmad 5664 et Ibn Mâjah 3607).
- Ceux qui font ressembler aux non musulmans dans ce qui leur est spécifique comme les habits des prêtres et des rabbins et le port de la croix ou de tout insigne faisant référence à une quelconque religion. Il est interdit de les porter car Le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : «Celui qui imite un groupe de gens, fait alors partie d’eux» (Abû Dâwûd 4031). Est considéré comme une imitation et une ressemblance, le fait de porter un habit marqué de symboles caractéristiques d’une religion ou d’une fausse doctrine. Cette imitation trahit une faiblesse morale et un manque (ou absence totale) de confiance en soi au sujet de la vérité que l’on détient.
- Ceux qui contiennent de la soie ou de l’or, en ce qui concerne les hommes. En effet, l’islam a interdit aux hommes ces deux matières. Le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit à propos de l’or et de la soie : «Ces deux que voici sont interdits pour les hommes de ma communauté et permis pour les femmes» (Ibn Mâjah 3595, Abû Dâwûd 4057).
La soie interdite aux hommes est la soie naturelle produite par les vers à soie [non la soie artificielle - Ceux qui impliquent de la dilapidation et du gaspillage. Le Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a dit : «Mangez, donnez des aumônes et ayez des vêtements mais sans dilapidation ni ostentation» (an-Nasâ’î 2559).
Ceci varie en fonction des situations puisqu’il est permis au riche d’acheter en matière d’habits ce qu’il ne convient pas que le pauvre achète au regard de ce qu’il possède d’argent, de son revenu mensuel, de sa situation économique et des autres frais qu’il doit assumer. Ainsi, l’achat d’un même vêtement peut être une dépense excessive en ce qui concerne le pauvre et dans le même temps ne pas être une dilapidation en ce qui concerne le riche.