« L’homme est un roseau, le plus faible de la nature, mais un roseau pensant… », disait Blaise Pascal dans son livre intitulé PENSEES. Les apparitions successives des phénomènes naturels ne cessent d’élucider ce statut fragile de l’humain et de ses idéaux mais aussi ses aptitudes à cogiter afin de solutionner les situations auxquelles il est régulièrement confronté. Le Conoravirus, avec ses plus et 400 morts et 20 000 personnes qui souffrent à travers plusieurs endroits de la planète, triomphe de la vulnérabilité humaine et assène un coup violent à ses fondamentaux économique et social. Il va jusqu’à contrarier les modèles tant promus de la mondialisation, de défenses de droits de l’homme et autres, en imposant des barricades aux frontières nationales ainsi que des confinements dits préventifs de voyageurs et de populations, afin de réduire les effets et la propagation de la maladie. Grave, la trouvaille d’un vaccin et de remèdes contre ce nouveau mal, semble encore très loin et la panique s’empare de tout le monde.
Toutefois, dans un élan naturel de survie, l’homme qui se veut être « le maître et possesseur de la nature » aux dires de René Descartes, ne se laisse pas abattre par des phénomènes naturels aussi nocifs soient-ils. Alors, il s’attèle à son exercice préféré et distinctif qu’est la réflexion active, en prospectant de toutes parts pour enrayer le coronavirus et apporter une bouffée d’oxygène au monde entier. Ainsi, la Chine, les Etats-Unis, l’Europe, par le biais de leurs plus grands laboratoires et meilleurs scientifiques se sont mis à l’œuvre pour comprendre et maîtriser le virus, en dépit des dissensions et rivalités hégémoniques préexistantes.
Plus directement affectée, la Chine a fait bâtir en dix jours un centre pouvant abriter 1000 lits dans la région de Wuhan et se prépare à ouvrir une clinique d’une capacité de plus de 1 600 lits au cours de cette semaine, en vue d’une meilleure prise en charge des personnes infectées. Les pays africains, moins équipés se contentent généralement de mesures de prévention et de sensibilisation de leurs populations. Pour notre part, le recours à Dieu doit précéder, être concomitant et suivre toutes les initiatives humaines dans cette lutte acharnée contre le coronavirus. Car, seul l’Omnipotent peut débarrasser le monde de toutes ces maladies. Pour ce faire, en plus des prières à adresser au Créateur, il conviendrait de se conformer davantage à Ses prescriptions essentielles afin d’échapper à Ses châtiments et subir avec brio Ses épreuves heureuses et douloureuses. Plaise à Allah de gratifier l’humanité de son infinie miséricorde contre le Coronavirus !