Lors de sa conférence de presse tenue le jeudi 25 avril 2019, durant laquelle le président Emmanuel Macron a présenté ses annonces visant à répondre à la crise des gilets jaunes, Macron a marqué sa volonté d’être « intraitable » face à « un islam politique qui veut faire sécession avec notre République ».
«Aujourd’hui, nous ne devons pas nous masquer: quand on parle de laïcité, on ne parle pas vraiment de laïcité mais du communautarisme qui s’est installé dans certains quartiers de la République (…), on parle des gens qui au nom d’une religion poursuivent un projet politique, celui d’un islam politique qui veut faire sécession avec notre République», a affirmé le chef de l’État devant les journalistes.
Sur ce sujet, Emmanuel Macron se veut ferme contre « des gens qui au nom d’une religion poursuivent un projet politique, celui d’un islam politique qui veut faire sécession avec notre République».
«Nous avons renforcé l’application (de la loi de 1905) ces derniers temps, nous l’avons renforcée en fermant des écoles lorsqu’elles ne respectent pas les lois de la République, en fermant davantage d’associations ou d’établissements culturels lorsqu’ils ne respectaient pas les règles de la République au titre même de ce principe ou de l’Ordre public ou de la lutte contre le terrorisme», a détaillé le chef de L’État.
En France, la liberté de conscience fait partie des principes fondamentaux reconnus par les lois de la République. En effet, la loi adoptée le 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l’État, assure la liberté de conscience et garantit le libre exercice des cultes.
Macron plaide pour un « combat en matière de migration »
En termes d’immigration, Emmanuel Macron estime que l’espace Schengen et le système des accords de Dublin qui l’accompagne ne « marchent plus ».
« Pour être ouvert, il faut avoir des limites. Pour accueillir, il faut avoir une maison. Donc il faut des frontières, il faut qu’elles soient respectées, il faut des règles », a-t-il affirmé.
AJIB.FR