بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
La louange est à Dieu le Créateur du monde Celui Qui existe sans début, sans fin, sans endroit, sans comment et ne dépend pas du temps, rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit, quoi que tu puisses imaginer Dieu en est différent, et que l’élévation en degré et la préservation de sa communauté de ce qu’il craint pour elle soient accordées à notre maitre MouHammad Al-‘Amîn, l’Honnête, celui qui a appelé à la religion de vérité, l’Islam la religion de tous les Prophètes du premier ‘Adam au dernier MouHammad.
Dans tout ce que Dieu ordonne et interdit il y a une sagesse, ainsi Dieu a ordonné à la femme de couvrir sa zone de pudeur devant les hommes qui ne sont pas ses maHram ; les maHram sont les personnes interdits en mariage à jamais pour elle à cause des liens de sang, d’allaitement ou de mariage.
A cause des liens de sang tel que son père ou son frère (mais pas son cousin ni le mari de sa tante ni le mari de sa sœur), des liens de mariage tel que le père de son mari ou son grand père (mais pas le frère de son mari ou l’oncle de son mari).
La zone de pudeur de la femme qu’elle doit couvrir est tout son corps sauf les visages et les mains. Couvrir à lieu par ce qui couvre la couleur de la peau, ainsi ce qui laisse voir la couleur de la peau n’est pas suffisant et ceci est obligatoire selon l’unanimité des savants de l’Islam. Porter ce qui est serré est très déconseillé et dans certains cas cela est interdit, comme si la femme vise par cela d’attirer les hommes dans le péché.
Allâh Ta`âlâ dit dans le Qour’ân [sôurat An-Nôur ‘âyah 31] :
﴿ وَقُل لِّلْمُؤْمِنَاتِ يَغْضُضْنَ مِنْ أَبْصَارِهِنَّ وَيَحْفَظْنَ فُرُوجَهُنَّ وَلاَ يُبْدِينَ زِينَتَهُنَّ إِلاَّ مَا ظَهَرَ مِنْهَا وَلْيَضْرِبْنَ بِخُمُرِهِنَّ عَلَى جُيُوبِهِنَّ وَلاَ يُبْدِينَ زِينَتَهُنَّ إِلاَّ لِبُعُولَتِهِنَّ أَوْ آبَائِهِنَّ أَوْ آبَاء بُعُولَتِهِنَّ أَوْ أَبْنَائِهِنَّ أَوْ أَبْنَاء بُعُولَتِهِنَّ أَوْ إِخْوَانِهِنَّ أَوْ بَنِي إِخْوَانِهِنَّ أَوْ بَنِي أَخَوَاتِهِنَّ ﴾
Ainsi ‘ibnou `Abbâs (le cousin du Prophète), `A’ichah (la femme du Prophète), Sa`îd ‘ibnou Joubayr et `ATâ’ (un grand savant de l’Islam) on interprété :
﴿ وَلاَ يُبْدِينَ زِينَتَهُنَّ إِلاَّ مَا ظَهَرَ مِنْهَا ﴾
Par : « Et elles ne montrent de leurs corps que les mains et le visage ».
Ainsi la ‘âyah signifie : « Dis aux croyantes de préserver leurs regards et de préserver leurs sexes et de ne montrer de leurs corps que le visage et les mains et de couvrir avec leurs voiles le haut de leur poitrine et de ne dévoiler cela qu’à leurs maris ou à leurs pères ou aux pères de leurs maris ou à leurs enfants ou les enfants de leurs maris ou à leurs frères ou aux fils de leurs frères ou aux fils de leurs sœurs ».
Par ailleurs Abôu Dâwôud a rapporté dans son recueil As-sounan que Asmâ’ la fille de Abôu Bakr est rentrée auprès du Prophète avec des vêtements fins alors le Messager de Allâh, Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam s’est détourné d’elle et il a dit :
« يا أسماء إن المرأة إذا بلغت المحيض لم تصلح أن يُرى منها إلا هذا وهذا »
Ce qui signifie : « Ô Asmâ’ la femme quand elle devient pubère il n’est valable de voire d’elle que cela et cela » et il a indiqué son visage et ses mains (du Prophète), [rapporté par Abôu Dâwôud ].
Le Messager de Allâh, Salla l-Lâhou `alayhi wa sallam a dit :
« لا طاعة لمخلوق في معصية الخالق »
(lâ Tâ`ata limakhlôuqin fî ma`Siyati l-Khâliq)
ce qui signifie : « Pas d’obéissance à une créature en désobéissance au Créateur » [rapporté par At-Tirmîdhiyy]. On doit obéir en priorité à Dieu le créateur du monde, Qui nous a accordé le fait d’exister, de respirer, de voire, d’entendre et des bienfaits que nous ne pouvons dénombrer. Par ailleurs il faut savoir que renier une obligation connu d’évidence selon les musulmans, ceci comporte un démenti de la religion et démentir la religion invalide l’Islam de la personne, or le voile pour la femme est une obligation selon l’unanimité. Le fait de ne pas le porter est un petit péché mais le fait de renier son obligation, ceci comporte un démentit de la religion et annule l’islam de la personne, de même le fait de le rabaisser ou le dénigrer.
C’est obligatoire de porter le voile donc celle qui le met puis l’enlève puis le remet a moins de péché que celle qui ne le met pas du tout et le mieux est de le mettre tout le temps. Si la personne ne le met pas pendant une période dans la journée commet un péché pendant ce temps et quand elle le remet après elle a des récompenses.
Sommaire [masquer]
Couvrir le visage et les mains en Islam (Porter le Niqab en Islam)
Porter le Niqab qui couvre le visage n’est pas obligatoire en Islam, mais recommandé. Comme cela est cité précédemment, ce qui est obligatoire en Islam c’est de couvrir tout le corps sauf le visage et les mains. Donc ce n’est pas obligatoire sur la femme de couvrir son visage et ses mains. Ceci est uniquement obligatoire sur les femmes du Prophète Salla lLâhou `alayhi wa sallam. Cependant si elle couvre son visage sans que cela ne lui entraîne une nuisance, ceci est recommandé pour elle. Aussi il n’est pas obligatoire de porter le jilbab ou le voile intégral ou la burka. Mais il n’est pas permis de rabaisser le port du Niqab (qui couvre le visage), car le fait de rabaisser les sujets de la religion est une mécréance, voir : Comment le Musulman Préserve sa Foi. Éviter Apostasie, Mécréance, Blasphème
Preuve que couvrir le visage n’est pas obligatoire pour la femme
Hadîth rapporté par al-Boukhâriyy, Mouslim, Malik, abôu Dâwôud, an-Naçâ’iyy et AHmad : Pendant le pèlerinage le prophète était avec son cousin al-FaDl ibnou `Abbâs. Une jeune femme belle est venue voir le prophète pour lui poser une question sur le Hajj, son cousin s’est mis à la regarder, elle lui a plu et elle s’est mis à le regarder il lui a plu alors le prophète a détourner le visage de son cousin pour qu’il ne la voit pas car son cousin l’a regardé avec désir. Elle a posé sa question et le prophète lui a répondu. Ainsi le prophète ne lui a pas dit toi tu es belle il faut couvrir ton visage mais il a simplement détourné le visage de son cousin pour qu’il ne la voit pas car son cousin l’a regardé avec désir.
Le regard que l’homme porte sur la femme est de différentes sortes, parmi lesquelles :
1 – Le regard qu’il porte sur une femme ‘ajnabiyyah qui n’est pas sa femme, ce n’est permis en aucun cas s’il concerne autre chose que son visage et ses mains, ou bien s’il concerne son visage ou ses mains avec désir. Sans désir et sans crainte de tentation, il est permis de les regarder ; ceci étant l’avis de la majorité des savants. Quant à la zone de pudeur de la femme devant les ‘ajnabiyy, c’est tout son corps sauf son visage et ses mains. Le Juge (Al-Qâdî ) `Iyâd le mâlikiyy et Ibnou Hajar Al-Haytamiyy le châfi`iyy ont rapporté l’Unanimité à ce sujet, et Ibnou Hajar a dit : « Certes, le fait que les gouverneurs [musulmans] empêchent les femmes de sortir le visage découvert pour l’intérêt général, n’implique pas qu’il soit un devoir pour elles de se couvrir le visage et les mains devant les ‘ajnabiyy ». Fin de citation.
2 – Le regard qu’il porte sur son épouse. Il lui est permis de toucher et de regarder n’importe quelle partie de son corps.
3 – Le regard qu’il porte sur ses maHram, c’est permis sauf sur ce qui est compris entre le nombril et les genoux. Les maHram sont celles dont le mariage lui est interdit à jamais à cause de liens de sang, d’allaitement ou de mariage comme sa fille, sa sœur de lait et la mère de son épouse.
4 – Le regard qu’il porte sur une femme qu’il veut épouser. Il lui est permis de regarder son visage et ses mains [sans désir] des deux côtés, car on déduit du visage la beauté et des paumes des mains la douceur du corps.
5 – Le regard qu’il porte sur une femme lors de soins médicaux, c’est permis sur les endroits qu’il a besoin de voir. S’il lui suffit juste de palper sans porter le regard, il se limite à cela, ceci lorsqu’il n’y a pas de médecin femme, sinon la femme ne va chez un médecin homme que pour une nécessité. Ainsi en priorité la femme va chez une femme médecin.
Poème sur le voile
Sais-tu ce qu’est le tissu des milles merveilles ?
Un voile précieux sur un visage aux milles splendeurs
Ainsi l’éclat de la lune a éclipsé le soleil
Afin que seules les étoiles demeurent,
Elles illuminent et émerveillent Le visage éclatant de ma sœur ;
La louange est à Dieu le Créateur ;
Lui Qui créa la femme, et Lui accorda une grâce
Et de sa pudeur, Il fit une source de noblesse
Ma sœur est gracieuse sans besoin d’audace
Ma sœur est gracieuse, pudique, pleine de liesse…
Couverte par milles fils de coutures
Semblables à milles étoiles filantes
C’est là certes la meilleure des couvertures
Qui embellit toute femme croyante…
الحمد لله رب العالمين
La louange est à Allâh, le Créateur du monde.