l’année dernière, plu- sieurs candidats au Hadj n’ont pas pu effectuer le Hadj pour des raisons encore non identifiées totalement. Cette année encore on vient de nous apprendre qu’à peine la saison des inscriptions ouvertes, les trésoreries ont été obligées de refuser les inscriptions des nouveaux pèlerins. Cette situation nouvelle dit-elle se répéter chaque année alors que notre organisation du Hadj est citée comme la meilleure en Afrique de l’ouest. une telle situation n’est-elle pas de nature à troubler l’ordre public ? ou à jeter un discrédit sur les braves responsables de notre organisation ? tous les efforts du nouveau ministre de l’intérieur en charge du Hadj, ne seront-ils pas entachés par ces désagréments récurrents
?
si les bruits de rejet de candida- tures au pèlerinage sont confir- més, cela ne serait-il pas une pression supplémentaire sur le Cheick aïma, responsable su- prême de la communauté musul- mane ?
Face à l’opinion publique natio- nale quelle image notre commu- nauté donnerait elle encore une fois ? enfin pour le Président de la République, il se posera beau- coup de questions sur notre ca- pacité à trouver des solutions définitives à nos problèmes mal- gré tout l’appui à nous porter. en attendant de répondre à ces questions fondamentales, quelles sont selon une enquête de terrain de l’islam info les rai- sons de la récurrence de ce pro- blème de rejet d’inscription de nouveaux pèlerins ? il y aurait dix raisons qui sont les suivantes :
1. la fixation par les autori- tés saoudiennes des quotas qui permet de limiter le nombre de pèlerins par pays ;
2. la répartition interne des quo- tas octroyés à la Côte d’ivoire.
3. la multiplicité des organisa-
tions privées du pèlerinage impli- quant une concurrence commer- ciale et marketing ;
4. un travail de doublon apparent entre le commissariat du hadj et la direction Générale des cultes ;
5. absence de profilage des candidats pèlerins et de banque de données fiables