Un mois après la retraite internationale de Mesut Ozil, le président de la Fédération allemande de football, Reinhard Grindel, a présenté ses excuses à la star d’Arsenal.
Le joueur de 29 ans a pris la décision d’arrêter sa carrière au sein de l’équipe nationale évoquant le racisme et le manque de respect. Dans une interview accordée à Bild, Reinhard Grindel a reconnu qu’il « aurait dû se positionner plus clairement. »
« J’aurais dû me positionner plus clairement au regard des attaques racistes à l’endroit de Mesut Ozil. De telles attaques sont inacceptables. J’aurais dû trouver des mots. Je suis désolé qu’il se soit senti abandonné par la Fédération. Nous avons toujours clairement dit que nous gagnions ensemble et nous perdions ensemble. C’était absurde de blâmer un seul joueur pour notre élimination », a déclaré Grindel, ajoutant que la porte de la Mannschaft était toujours ouverte si jamais Özil souhaitait un jour revenir.
Si le capitaine de l’équipe d’Allemagne, Manuel Neuer a dementi qu’Özil ait pu être victime de discrimination ou d’attaques racistes au sein de la sélection, le patron de la DFB, directement mis en cause par le joueur, avait lui, dès le 26 juillet, fait son mea culpa, “regrettant beaucoup” que le rappel à l’ordre adressé à Özil dans l’affaire Erdogan “ait été détourné pour des discours racistes”.
M. Grindel réfute en revanche le fait qu’Özil ait été considéré comme un bouc-émissaire dans la défaite précoce de l’Allemagne pendant le Mondial 2018.
L’Allemagne a été éliminé en phase de groupes de la Coupe du monde 2018.
Crédit photo : stern