La dernière campagne de Nike avec le joueur de football américain Colin Kaepernick a provoqué une polémique sans précédent. La marque est très critiquée pour le choix de sa nouvelle égérie, un ancien quarterback engagé contre le racisme et les violences policières.
Depuis cette annonce, plusieurs organisations américaines appellent au boycott de la marque de sportswear, rapporte Slate ce lundi.Voir l’image sur TwitterColin Kaepernic
Appels au boycott
Depuis plusieurs semaines, ce partenariat est vivement critiqué par les opposants de Kaepernick. Certains sont allés jusqu’à brûler leurs chaussettes et leurs sneakers Nike en signe de désapprobation.
La polémique est montée d’un cran samedi dernier après plusieurs appels au boycott. Le Texas Farm Bureau, une organisation de défense des intérêts des agriculteurs texans, a interdit à tous ses employés de porter des vêtements Nike au travail pour « garder l’entreprise en dehors de la controverse ».
Les ventes décollent
Même démarche du côté du Département de Sécurité publique du Mississippi. Dans un communiqué, l’agence fédérale a annoncé qu’elle n’achèterait plus aucun objet ou vêtement siglé Nike. Le commissaire Fisher, signataire de la lettre, indique qu’il refuse de « soutenir une marque qui ne soutient pas nos forces de l’ordre et notre armée ».
Mais ces appels au boycott n’ont pas eu raison de l’extraordinaire coup de pub provoqué par la polémique. Le cours de Bourse de Nike a atteint son plus haut niveau, souligne Le Parisien. Le titre a clôturé à 83,47 dollars jeudi 13 septembre, un record que la marque n’avait encore jamais atteint depuis son introduction en Bourse en 1980.