Vainqueur de ses huit premiers matches en championnat, un record en Ligue 1, le PSG a fait fi des circonstances.Le choc face à l’Olympique Lyonnais, dimanche, aura évidemment valeur de test. Après huit victoires en autant de matches depuis le début de saison, le PSG va enfin rencontrer un cador du championnat. Jusqu’à présent, les hommes de Thomas Tuchel ont en effet bénéficié d’un calendrier pour le moins clément avec pour l’heure au programme une seule équipe – Saint-Etienne – parmi celles évoluant dans la première moitié du classement. Des Verts néanmoins corrigés 4-0 qui n’ont donc pas fait mieux que les autres victimes des Parisiens, dans l’ordre Caen, Guingamp, Angers, Nîmes, Rennes, Reims et Nice le week-end dernier.
Après huit journées, le PSG affiche donc huit victoires et s’est emparé d’un record vieux de 82 ans. En ajoutant la manière, les champions de France étant en effet également la première équipe de Ligue 1 à enchaîner huit matches avec au moins trois buts inscrits. Une performance historique rendue extraordinaire par les circonstances. En premier lieu car le club de la capitale a démarré la saison avec un nouvel entraîneur, qui découvrait qui plus est la Ligue 1.
Emery comptait déjà deux défaites…
Le bilan de ses devanciers était loin d’être aussi flatteur. Carlo Ancelotti, qui avait remplacé Antoine Kombouaré à la trêve, a ainsi démarré sa carrière au PSG en concédant trois matches nuls lors de ses huit premières rencontres (à Nice, contre Montpellier et à Lyon), imité dix-huit mois plus tard par Laurent Blanc, son successeur, qui affichait, lui aussi, trois matches nuls (à Montpellier, face à Ajaccioet Monaco) après huit journées. Quant à Unai Emery, il comptait déjà deux défaites (à Monaco et Toulouse) et un nul (face à Saint-Etienne) après ses huit premiers matches…
Et ces bons résultats des Parisiens sont également d’autant plus étonnants qu’ils interviennent dans la foulée d’une Coupe du monde, ce qui a en effet obligé le club de la capitale à récupérer ses nombreux internationaux, dont trois champions du monde, au fil de l’été. Il y a deux ans, après l’Euro et la Copa America, c’était l’excuse avancée par Unai Emery pour expliquer le début de saison raté de ses troupes. Seulement 4e après huit journées avec quatre points de retard sur Monaco, le PSG avait dû se résoudre à abandonner son titre aux hommes de Leonardo Jardim. Et deux ans plus tôt, après la Coupe du monde au Brésil, les Parisiens étaient à peine mieux embarqués. Là aussi quatrièmes avec 14 points et cinq longueurs de retard sur l’Olympique de Marseille, ils avaient finalement dû attendre la 30e journée pour récupérer la première place. Fort de ses huit victoires, le PSG en est plutôt cette fois à lorgner un nouveau record. Il faut en effet remonter à 1956 pour trouver un écart plus grand que les huit longueurs d’avance affichées sur Lille, son dauphin…