Les partenaires techniques, le secteur privé ainsi que les membres du Groupe de travail national pour la création des aires marines protégées en Côte d’Ivoire y ont pris part.
A cette occasion, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Pr Joseph Séka Séka, a fait savoir que la Côte d’Ivoire, État-partie à la Convention sur la diversité biologique (Cdb), s’est engagée à conserver en 2020, 10% de ses zones marines et côtières.
Ce, au regard de la façade maritime qui subit de fortes pressions ayant pour conséquences, entre autres, la dégradation des habitats des espèces marines, la détérioration de la qualité de l’eau.
Aux membres du Groupe de travail national pour la gestion du processus de création des aires marines protégées en Côte d’Ivoire, créé en 2013, le ministre a demandé d’obtenir des résultats probants à l’issue de cette rencontre en termes d’impact positif, durable aussi bien sur les populations que sur la préservation de l’environnement.
« Vous avez toute notre confiance et nos encouragements dans l’accomplissement de cette mission pour le bien-être de notre génération, mais surtout pour celui des générations futures », a encouragé le Pr Joseh Séka Séka.
Pour sa part, Abou Bamba, secrétaire exécutif de la Convention d’Abidjan, a souligné l’importance de la création d’une aire maritime protégée (Amp). « Elles (ces aires) présentent un intérêt touristique, culturel, écologique et halieutique. Partout où des réserves sous-marines interdites à la pêche ont été créées, le nombre de poissons, mais surtout leur taille et capacité à se reproduire ont augmenté », a confié Abou Bamba.