Tafsir : la Sourate Al-Alaq (Caillot de Sang)

Cette sourate est la première révélée à Mohammed (psl), Elle lui a été révélée à La Mecque. Nous revenons dans cet article sur les circonstances de sa révélation.

Circonstances de sa révélation

Aicha, la mère de croyants que Dieu l’agrée raconte : «Le visions pieuses furent au début de la révélation. Le Messager de Dieu qu’Allah le bénisse et le salue- ne voyait l’une d’elles sans qu’elle ne soit comme la clarté de l’aube. Puis il aimait la retraite, se retirait dans une grotte appelée Hira où il s’adonnait à des pratiques cultuelles (selon la religion d’Ibrahim) pour passer un nombre de jours à la suite après avoir emporté avec lui de quoi vivre avant de retourner chez sa femme. Ensuite, il retournait chez Khadija pour s’approvisionner de vivres en vue de passer des nuits semblables, jusqu’à ce que la vérité lui fût apportée dans la grotte de Hira.

Un jour, un ange vint lui dire : «Lis» – Je ne sais pas lire, lui répondit le Prophète, qui racontait ce récit. Il m’étreignit au point de me faire perdre toute force, puis il me relâcha en me disant : «Lis». – Je ne suis pas de ceux qui lisent, répondis-je. Il m’étreignit pour la deuxième fois au point de me faire perdre toute force puis me relâcha en me disant : «Lis», et moi de répondre : «Je ne sais pas lire». A la troisième fois il m’étreignit au point de me perdre toute force, puis il me relâcha en me disant : «Lis au nom de ton Maître, le Créateur… jusqu’à ce qu’il ignorait».

Le Messager de Dieu (qu’Allah le bénisse et le salue- en retenant ces paroles (les versets du Coran) ayant le cœur frémi, rentra chez Khadija et lui dit : «Enveloppez-moi ! Enveloppez- moi». On l’enveloppa jusqu’au moment où sa peur fut cessée. Il dit alors à Khadija : «Qu’ai-je?!», il lui raconta l’évènement et lui dit : «J’ai cru que j’allais mourir». Elle lui répondit : «Non par Dieu, sois satisfait, Dieu ne te couvrira pas de honte car tu maintiens le lien de parenté, tu ne dis que la vérité, tu donnes aux démunis, tu héberges les notes et tu viens en aide aux victimes des vicissitudes du droit».

Khadija partit en sa compagnie chez son cousin paternel Waraqa Ben Nawfal Ben Asad Ben Abdul-lzza Ben Qasy. Il s’était converti au christianisme aux temps antéislamiques. Il savait écrire l’Arabe, et avait translaté de l’Evangile ce que Dieu voulut. Il était un homme âgé atteint par la cécité.

Khadija lui dit : «O cousin, écoute ce que va te raconter le fils de ton frère».  Waraqa demanda au Prophète qu’Allah le bénisse et le salue- : «O fils de mon frère, de quoi s’agit-il?» Il lui raconta alors ce qu’il a vu. Waraqa répliqua : «C’est l’ange confident que Dieu avait envoyé à Moïse. Hélas, si je serais à ce moment-là un jeune homme, vivant encore, à l’époque où tes concitoyens t’expulseront» – Ils me feront sortir alors ? s’exclama le Prophète (PSL), Waraqa de répliquer «Certes oui, car aucun des hommes n’a apporté ce que tu apportes sans qu’ils ne le prennent en ennemi. Si je vis encore ce jour-là, je te viendrai en aide autant que je puisse le faire». Mais Waraqa ne tarda pas à mourir. Et la révélation fut interrompue un bon moment» (Rapporté par Boukhari, Mouslim et Ahmed dont la version est ta sienne 111.

A suivre…

Par Oustaz Soumahoro Aboubacar

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